𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟖

251 19 19
                                    

Ace : Tu sais pas tout ce que j'ai vécu moi aussi ! T'en sais rien ! Rien du tout ! J'ai eu une enfance de merde ! Un père absent moi aussi mais cet homme n'est autre qu'un gros connard que je ne peux pas me blérer ! Heureusement que je ne l'ai jamais vu et que je ne le verrai jamais ! Cette pourriture a abandonné ma mère enceinte ainsi que moi ! Cet homme n'est qu'un inconnu pour moi, qu'il soit mort j'en suis fier ! S'il était en vie, je ne ferai pas le tour de Grand Line pour le retrouver et dire : Papa ! Tu m'as manqué ! J't'ai jamais vu mais je t'adore déjà !

Moi : ...... C'était qui ?... Ton père ?...

Ace : ...

Pas de réponse... Peut-être ai-je touché une corde sensible ? Rohh ! Au diable la sensibilité ! Il ne s'est pas gêné pour me parler comme de la merde ! J'espère qu'il regrettera ses paroles du plus profond de son âme et que ça le rongera de l'intérieur. Cependant, je continuerai de forcer pour connaître le nom de son fameux géniteur, celui qui l'aurait abandonné lui et sa pauvre mère.

Moi : Réponds. Comment il s'appelle ?

Ace : Barbe Blanche.

Moi : Pourquoi tu me mens ? Je sais très bien que Barbe Blanche n'est pas ton père donc réponds moi !

Ace : Je te le dirai pas !

Moi : Donc toi tu lâches des bombes comme ça et après tu dis plus rien !? Tu commences, tu finis. Merde à la fin !

Ace : J'ai pas envie de prononcer lettres par lettres le prénom de cette enflure !

Moi : T'es vraiment chiant !

Je commence à m'avancer plus loin, à marcher seule d'un pas décidé vers le navire.

Ace : Tu comprends que j'en ai rien à foutre de lui ?! Même épeler son nom me fou la haine ! Me dit-il au loin en lançant le journal par terre

Je me retourne tout en continuant de marcher et décide de lui sortir une insulte silencieuse.

Le doigt d'honneur.

Je tends ma main vers lui et redresse lentement mon majeur tout en l'orientant dans sa direction.

Je me retourne encore une fois et continue de tracer mon chemin tranquillement.

Je n'ai même pas prit la peine de regarder sa réaction, savant déjà ce qu'il allait faire et comment il allait réagir.

J'étais plus qu'énervée même si j'essayais de ne pas vraiment le montrer.

J'essayais de retrouver la route qui mène à la crique dans laquelle nous avons jeté l'encre mais sans succès.

Je sens que je vais me perdre une fois de plus et que quelqu'un va devoir venir me chercher et que cette personne ne sera pas Ace parce qu'il va faire la gueule.

Il ne sait faire que ça de toute façon. Il me dit que je suis très susceptible mais lui des fois il est encore pire que moi.

J'avoue quand même avoir énormément mal prit tout ce qu'il m'a dit. De A à Z...

Ça m'a touché au plus profond de mon âme ; ça m'a brisé le coeur. J'avais l'impression que ce n'étais pas le Ace que je connais qui me parlait.

J'avais l'impression d'être dans un cauchemar sans fin...

Ses mots me pèsent lourdement sur la conscience. Ça m'a tellement blessé que j'en ai perdu le sourire.

Dès lors que je ferme les yeux, je revois cette dispute, en incluant les sentiments que j'ai ressentis à ce moment-là.

𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant