𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒

Moi : Je-Tu...

Ace : Je t'aime...

Moi : Tu m'aimes ?

Ace : Oui..

Moi : Mais... Pourquoi alors ? Pourquoi dès que l'on va quelques parts, t'es obligé d'aller voir à droite à gauche ?

Ace : Je pensais qu'en allant voir ailleurs, j'oublierais peut-être ce que je ressens depuis une dizaine d'années mais visiblement, ça n'a pas marché... Je voulais juste fuir mes sentiments, j'en pouvais plus d'attendre, de te voir rire et sourire avec d'autres...

Je ne répondis rien, touchée par ce qu'il venait de m'avouer. Je dois dire que je ne m'attendais pas vraiment à ça comme excuse...

Je le pris ensuite subitement dans mes bras en scellant nos lèvres à nouveau. Nous basculâmes en arrière et je me retrouvai à califourchon sur Ace entrain de l'embrasser à pleine bouche.

Ses mains vinrent se placer sur mes hanches afin approfondir notre tendre baiser.

Nos deux langues re-rentrèrent en contact et recommencèrent la danse de folie qu'elles avaient démarré un peu plus tôt.

Ce baiser fut sensuel, amoureux, vigoureux... J'avais attendu ce moment depuis tant d'années... Et puis je suis tellement heureuse de savoir que mes sentiments sont partagés.

Nous nous séparâmes, le souffle court. Nos regards se plongèrent dans celui de l'autre et chacun vint coller doucement le bout de son nez contre celui de l'autre.

Un petit bisou esquimau vint se mettre en place, ce qui me fis sourire de toute mes dents.

Ace : Tu sais que j'ai longtemps attendu ce moment ?

Moi : Et moi donc ?

Ace : Ça fait dix années que je t'attend.

Moi : Je t'ai toujours et n'ai attendu que toi.

Il me re-embrassa amoureusement avant de se lever, avec moi toujours contre lui. Il me souleva puis me porta comme une princesse et nous re-pénétrâmes dans cette forêt épaisse.

J'avais passer mes bras autour de son cou afin me maintenir comme il faut et pour ne pas tomber.

Ma tête était enfouie dans son torse nu et musclé qui dégageait toujours cette chaleur réconfortante.

Sur le chemin du retour. Les rires et les compliments se faisaient entendre dans la forêt. Nos rires à nous deux..

Lorsque nous fûmes arrivés dans les rues du village, nous n'avions étonnement croisé personne.

Sans plus ou moins y prêter attention, Ace me déposa au sol et nous entrâmes dans la taverne.

Des cris, des chants se firent entendre. Un vrai brouhaha, ça faisait même mal aux oreilles au bout d'un moment.

Shanks était toujours assit à la même place, encore entrain de picoler alors que je lui avais conseillé d'arrêter.

Lui qui était redevenu sobre, le revoilà à présent complètement ivre mort entrain de rire comme une baleine, une bouteille de rhum à la main.

Je laissai un léger rictus passer la barrière de mes lèvres face aux âneries de Shanks, ce qui éveilla la curiosité de mon brun.

Ace : Qu'est ce qui te fait rire ?

Moi : De voir mon père bourré et défoncé c'est drôle.

Ace : Ton père ?

Moi : Shanks est comme un père pour moi. Et moi j'suis comme sa fille. Ta cervelle de moineau comprend ?

Ace : Ahhh ouaisssss.

Moi : On dort où cette nuit ?

Ace : Sur le navire pourquoi ? Tu veux aller où ?

Moi : Je sais pas, c'est ma première mission, alors je te suis.

Ace : Viens alors !

Il me prit soudainement la main et nous sortîmes à toute vitesse de la taverne, nous dirigeant vers le navire.

Arrivés devant le navire, nous passâmes sur la planche de bois qui sert de passerelle puis nous entrâmes dans les couloirs.

Une fois devant sa cabine, il ouvrit la porte de sa main libre et nous entrâmes à l'intérieur.

Moi : Waouhhh, elle est grande ta cabineee ! T'as de la chancee !

Ace : Il y a de la place pour deux personnes au moins. *Lâche ma main*

Moi : Haha, très drôle.

Je regardai autour de moi, subjugué par le rangement parfait de la chambre d'Ace.

Ace : Qu'est-ce qu'y a ?

Moi : Rien rien... Je suis juste choquée du rangement de ta cabine.

Ace : Elle est tout le temps rangée, c'est juste que t'y rentres jamais.

Moi : Peut-être bien.

Je m'asseyai sur son lit deux places étonnement fait et bordé.

Le manque de sommeil se fit un peu ressentir ce qui me fait bailler un bon coup.

Je m'allongeai donc sur le matelas, crevée et fatiguée par ce long voyage.

Ace : Léa ?

Moi : Oui ? *Réouvre les yeux*

Ace : Je t'aime.

Moi : Moi aussi je t'aime Ace.

Il enleva ses bottes noirâtres, monta sur le lit et s'allongea à mes côtés.

Il tourna la tête vers moi tout en souriant et en entrelaçant ma main et la sienne.

Ace : T'as la main froide.

Moi : Ah bon, j'ai pas froid pourtant.

Ace : J'ai envie de t'embrasser.

Moi : Pourquoi tu me dis ça ?

Ace : Je sais pas, juste comme ça.

Il rapprocha son visage du miens et scella nos lèvres tout en fermant les yeux afin d'y prendre plaisir.

À suivre ~

Désolée ce chapitre est court mais j'aimais pas du tout ce qu'il se passait donc j'ai retiré le passage. Désolée :)