𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟐

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Je me réveillai doucement, une lueur de soleil sur le visage et un terrible mal de tête.

Lorsque j'ouvris complètement les yeux, il me fallut d'abord une trentaine de seconde pour me rendre compte où j'étais et où j'avais passé la nuit.

Mes yeux se posèrent sur une planche de bois épaisse et foncée, rongée de l'intérieur par les termites.

Quelques bouteilles d'alcool posées sur cette dernière tandis que d'autres roulèrent sur le parquet qui ne cessait de tanguer légèrement, tantôt à tribord, tantôt à bâbord.

J'émergeai enfin de cette courte nuit de sommeil et me grattai systématiquement les yeux puis m'étirai par la suite.

Lorsque je voulus me gratter la tête, je sentis une forme arrondie sur mon crâne.

Je me rappellai ensuite qu'il s'agissait du chapeau de Ace que je lui avais volé hier soir.

Je me levai du tabouret sur lequel j'ai passé ma nuit et me dirigea vers la porte de sortie.

J'ouvris normalement cette dernière et la lumière aveuglante du soleil me fit mal aux yeux.

Je mis aussitôt ma main sur mon front afin de me faire un peu d'ombre et que je puisse regarder les alentours sans être aveuglée.

Même malgré le chapeau qui couvrait ma tête et légèrement mon front, les rayons du soleil parvenaient quand même à m'aveugler.

Mes yeux firent ensuite le tour du pont supérieur mais pas une seule trace de la terre ferme, seulement l'océan qui s'étend à perte de vue.

Pas une seule trace non plus d'activité humaine. Pas un rat ne se baladait sur ce pont.

Mais où sont-ils donc tous passés ?

Je re-rentrai donc à l'intérieur du navire et décidai de faire une petite "surprise" à Ace.

J'entrai dans la cuisine et sortis un plateau en bois d'un placard que je posai sur sur le plan de travail et sortis par la même occasion un pichet vide.

Sachant qu'il aime beaucoup le chocolat chaud, je décidai donc de lui en préparer un.

Après la préparation de ce dernier, je déposai le pichet sur le plateau ainsi qu'une assiette de gâteaux qu'ils avaient ramené hier soir.

Je me suis dit qu'ils devaient tous être dans leurs cabines entrain de dormir comme des loirs et décidai donc d'aller faire un tour dans sa cabine.

Je zizagai dans les couloirs du bateau cherchant en vain sa cabine tout en espérant croiser quelqu'un mais rien.

J'eus alors une petite idée sur l'endroit où pouvait bien se trouver notre "capitaine"

Le lieu le plus logique où le trouver serait éventuellement la cuisine étant donné que cet homme adore manger.

Mais évidemment sinon c'est pas drôle, il n'y est pas, étant donné que j'y étais il y a tout juste quelques minutes.

Il reste donc sa cabine, là où il doit roupiller comme un bébé avec un filet de bave au coin de la bouche.

Sa cabine étant à côté de la mienne, je n'eu juste qu'à me tourner vers ma gauche.

Je saisis la poignée d'un main et la tournai lentement en veillant à ne pas renverser ce que j'ai préparer.

Je tentai aussi de faire le moins de bruit possible afin de ne pas le réveiller si jamais il dort.

J'ouvris donc la porte délicatement et mon regard se posa sur Ace. Avachi sur son bureau, la main gauche sur la tête en guise de maintient et la droite qui semble tenir quelque chose.

𝐐𝐔𝐎𝐈𝐐𝐔'𝐈𝐋 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄, 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant