De son côté, Pauline la grande-mère de Japhet était dans tout ses états. En effet, son unique petit-fils était quelque part dehors et elle ignorait dans quel état il se trouvait. Ainsi, dans son inquiétude elle contacta sa fille.
- Mais chérie il n'est pas encore rentrée.
- Il va rentrée maman ne t'inquiète pas.
- Comment ça de ne pas m'inquiéter c'est mon seul petit-fils.
- Maman si tu es dans cet état tout notre plan va tomber à l'eau. Ressaisi toi !
- Fhmm. Reprit cette dernière au bord des larmes.
- Maman ! j'ai envoyé Japhet en Afrique pour qu'il revienne transformer. Et je sais que tu peux le faire, tu m'a bien éduquée non ? Alors fais-en de même pour lui. Sinon ton unique petit-fils comme tu dis finira mal et moi je ne veux pas ça pour mon unique garçon. Toi même tu sais que ce n'est pas facile pour moi de prendre cette décision, surtout pas après tout ce qu'il a vécu. Mais je fais des efforts, alors fais-en de même.
- Ortipka Man ti oh ( C'est bon j'ai compris. ) Répondit cette dernière en langue.
- Sinon comment il s'en sort ?
- Il fait des efforts pour ne pas s'énerver je le vois bien. Même si souvent il pète fort même. Continua cette dernière en riant.
- Ah ce garçon.
- Il a hérité ça de toi. Donc ne lui en veux pas. Tu veux que je te rappelle un peu comment tu étais quand tu avais son âge ?
- Maman moi j'étais très palabreuse, certes, et je le reconnais. Mais pas colérique comme Japhet.
- Oui c'est ça. Dit moi Maryse si en plus d'être transformé il revient avec une belle jeune femme comme ...
Elle ne termina pas sa phrase, quand sa fille s'écria :
- IL S'INTÉRESSE À UNE FILLE !!!
- Ehhh mes oreilles, tu vois quand je dis que les cris bêtes bêtes de Japhet là vienne de toi, tu vois maintenant ? Tu veux me rendre sourde ou quoi ?
- Pardon Maman. Alors réponds moi.
- Bon je ne sais pas s'il s'intéresse à elle, mais peut-être qu'elle lui plaît. Et j'ai dit peut-être hein..
Sur ces mots, elle commença à tout expliquer à sa fille sur tout ce qui s'était passé dans la matinée.
- Sérieusement j'y crois pas. Dit faiblement la mère de Japhet au téléphone.
- Et moi je suis encore plus surprise.
- Maman rapproche les. Reprit sa fille calmement.
- Quoi ? Mais...
- Fait moi confiance Maman. Il y'a un truc que personne ne connaît sur mon fils à part moi. Et je veux que cela se règle au plus vite.
- D'accord je ferai un effort, mais je ne peux pas te garantir s'ils vont s'aimer ou pas ?
- Japh est un gros sensible..Reprit sa mère dans un sourire. Il perd tout ses moyens quand on commence à lui témoigner de l'amour, de la douceur, de l'attention dans les actes insignifiantes. Je connais mon fils il ne va pas tenir. Quoique C'est vraiment étonnant, car il n'est sensible qu'avec ???...À moins que...Disait sa mere en réfléchissant. C'est qui cette fille en fait ? Continua celle-ci.
Pauline discutait encore avec sa fille quand la porte du salon claqua, laissant place à Japhet qui apparu dans le décor.
- Bonsoir Mamie.
- Il est huit heures du soir.
- Je sais. Reprit ce dernier calmement en s'asseyant près d'elle et la regardant. Au moins j'ai respecté une de tes règles. Puis il lui fit un bisou sur la joue. Face à son geste, elle lui sourit et dit :
- C'est bien mon garçon. Tiens C'est ta mère. Reprit cette dernière en lui passant le téléphone.
- Ah ! elle s'est souvenu qu'elle avait un fils qui croupi dans ce trou à rat.
- Parle bien sinon...
- C'est bon. Allô Maman...Continua Ce dernier en se dirigeant vers sa chambre avec le téléphone sur ses oreilles.Cette même nuit, aux environs de quatres heures du matin, Pauline rejoint son petit-fils dans sa chambre pour faire la prière. Et elle se préparait déjà à comment le réveiller. Mais, grande fut sa surprise lorsqu'elle vit qu'il était déjà réveillé et l'attendait sagement sur le lit.
- Tu apprends vite toi.
- Tu crois que j'ai encore envie de me faire tabasser ? Non en fait !
- Ok. C'est bien que tu comprennes les choses. Dit Pauline en s'asseyant près de lui sur le lit. On va commencer.
- Ouais ouais je te suis.
- Au non du père,et du fils et du Saint esprit.
Mais il la fixait tout en étant perdu. Il ne savait que faire.
- Fait pareil que moi et dit Amen.
Sur ces mots, il fit exactement les mêmes gestes avant de dire Amen. Et la prière débuta.Une heure plus tard...
La prière venait de se terminer, et Japhet avait l'air mi endormi, mi éveillé. En un mot, il luttait pour ne pas que Morphée ait raison de lui.
Quand sa grande-mère termina la prière elle lui dit :
- C'est bon tu peux te rendormir.
- Enfin ! Putain c'était un véritable supplice que de tenir une heure à faire ça.
- Je ferai comme ci je n'ai rien entendu.
Il souria et se mit sous la couette pour terminer son sommeil.
- À tout à l'heure mon garçon. Ah oui je viendrai te réveiller très tôt demain, Car tu iras au marché.
- Quoi ? Non mais ce n'est pas encore fini tout ton cirque ?
- À plus. Puis elle sorti de sa chambre.Point de vue de Japhet
- Il est huit heures du matin. Debout Juan Carlos Japhet Santos !
- Mamie pitié laisse moi dormir encore un peu.
- Que quoi ?
- Orrh Mamie s'il te plaît laisse moi !! Commençais je a hurler.
- Tu cries sur qui toi !!! Lève toi là bas. Tu as oublié que tu dois aller au marché.
- Putain !!!
- Je t'attends dehors ok.
- Tu m'a réveillé à quatre heures ! Bon sang quatre heures !!!
- Un homme ne doit pas trop dormir. Allez debout.
- C'est plutôt la femme non ?
- Tu veux me contredire peut-être ? On dirait que ta mère ne t'a pas bien renseigné sur moi.
- Je vais m'en fuir d'ici je vous le promets. Continuais je en quittant en rogne mon lit. Et sans même lui lancer un regard, je me precipitai dans la salle de bain.Quelques heures plus tard je venais de finir ma toilette, alors je rejoint ma grande-mère dans le salon ; elle faisait sortir le linge sale.
- Mamie je suis là
- Tiens dix mille francs. Me dit-elle en me tendant un billet violet. Tu iras au marché et tu m'acheteras tout ceci Continua-t-elle en me remettant cette fois-ci un bout de papier ou était inscrit tout ce que je devais acheter.
- Bien Mamie. Et maintenant comment je suis censée aller au marché si je n'y suis jamais allé ?
- Va chez la voisine d'en face et demande à Kely de t'accompagner là bas. À cette heure, elle doit être à la maison.
- Quoi cette noirâtre ?
Quand elle entendit mes mots, elle me lança un de ses regards accompagnée d'un long Tchrrr.... Ce regard je le connais trop, ma mère le lance tout le temps à mon père quand elle est vénère. Et donc j'imagine que c'est le cas de cette vieille n'est ce pas.
- Tu as dit quoi ?
- Non rien j'y vais. Dis je en me précipitant vers la sortie. En fait, j'ai une phobie énorme pour le pensionnat, les camps de redressements, Du coup, le camp militaire à l'Africaine, c'est bon je passe mon tour. Rien qu'en la regardant je suis certaine qu'elle se dit que j'ai hâte d'y aller..
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Au Delà des Frontières
Romance> Genèse 2 verset 24. Histoire chrétienne avec une petite touche de romance. La vie est tellement imprévisible, on ne sait jamais ce qui peut arriver dans notre vie du jour au lendemain. Eh bien c'est le cas avec nos protagonistes. Qui se rencontr...