Chapitre 18

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Ce soir-là Kelyanna rentra à la maison abattue et surtout humilier. Elle n'aurait jamais pû imaginer que elle vivrait un jour dans sa vie quelque chose d'aussi horrible.
Quand elle arriva chez elle, elle s'empressa d'aller prendre une douche et  pendant la douche, elle   frottait bien  son corps ;  comme ci en frottant elle pourrait effacer tout ce qui s'était passé. Voire même comme ci elle retrouverais sa virginité perdue suite à un viol.
- Seigneur pourquoi !!! Pourquoi tu m'a laissée vivre une telle horreur,  pourtant tu es censée être mon père. Alors pourquoi tu n'es pas venue à mon secours,  quand je t'ai appelé ! Quand j'ai crié vers toi pourquoi tu n'es pas intervenu !!! Et tu es rester là à regarder ton fils me prendre la chose la plus précieuse que j'ai eu à réserver.
Il m'a souillé ! Il m'a détruite ! Et tu n'a pas réagi.
Ne suis-je pas aussi ton enfant ? Oubien tu l'aimes plus que moi c'est ça ?
J'ai tout fait pour que tu sois satisfait de moi et toi tu ne m'aide même pas quand j'ai le plus besoin de toi.
J'ai si mal !!! Disait-elle en larmes en se laissant tomber à même le sol.
Mon coeur saigne Papa !!! J'ai trop mal ! C'est insupportable.
Tu l'as laissé  forniquer alors que tu étais là, et tu pouvais intervenir.
Je suis si sale. Pourquoi ? Pourquoi ?
Et elle continua à pleurer de plus belle.

Quelques instants plus tard,  après sa toilette, elle alla réchauffer la nourriture qui était dans le réfrigérateur au cas où ses frères et soeurs rentreraient.
Après cela, elle alla dans sa chambre et continua de pleurer jusqu'à ce que le sommeil vienne peu à peu à elle.

Point de vue de Kelyanna

Je marchais dans un immense désert, le soleil était déjà au Zénith et battait  très fort à cette heure de la journée. Disons plus fort que la normale. Et moi de mon côté, j'étais fatiguée, faible, abattue, j'avais faim et soif. Je ne sentais plus mes pieds.
J'étais tellement épuisée que j'étais sous le point de m'evanouir, lorsque j'entendis une voix
- Avance ne relâche pas à cette distance il y'a encore du chemin à faire. Prends courage et avance.
- Mais je suis fatiguée. Dis-je pour me défendre.
- Regarde en face de toi que vois-tu ? Me demanda la voix.
Lorsqu'il me posa cette question, Je regardai en face de moi et je vis des personnes vraiment lumineuses vêtue de blanc et tenant dans leurs mains, la nourriture, les rafraîchissements. Bref.. Tout ce qui peut me donner des forces.
- Crois-tu que j'aime te voir souffrir ? Je peux te donner tout ce que tu désires en un rien de temps. Mais, si tu ne traverses pas ce désert comment arriveras-tu à la source de la providence ? Si Mon fils n'avais pas connu les douleurs de la flagellation ainsi que le Calvaire de la  croix crois-tu qu'il y aurait eu la résurrection ?
Ne suis-je pas le DIEU D'ABRAHAM, D'ISAAC ET DE JACOB ? L'AlPHA ET L'OMÉGA ? LE COMMENCEMENT ET LA FIN ?
Crois-tu que je n'étais pas capable de faire éviter à mon fils une telle souffrance sur le chemin de Golgotha ? Ou ne pouvais-je pas susciter des anges pour souffrir à sa place ?
- Je le crois seigneur. Tu pouvais bien faire tout cela.
- Tu sais, sans la souffrance de la croix, la crucifixion, la flagellation, et la mort, la  résurrection n'a pas de sens.
Tu as le choix entre aller te faire servir par ces anges ou tu as l'opportunité de continuer le chemin malgré la souffrance afin d'arriver à la terre de la providence.
Tu as donc le choix.
Soit fuir ? Soit avoir confiance en moi, porter ta croix et me suivre. Car si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive.
- Mathieu 16 verset 24. Murmurais-je .
- Il y aura toujours un renoncement à faire. Un sacrifice à faire. Qui t'a fait croire que suivre Christ est chose facile ?
Tu as maintenant le choix.

Puis après avoir entendu cette dernière phrase, Je me réveillait en sursaut.
Ce n'était qu'un rêve. Oufff...Merci Seigneur. Je regardais l'horloge et apercervais qu'il était dix-neuf heures. Wouaho j'ai beaucoup dormi.
Et le rêve que j'avais fait apparemment ce n'était pas qu'un simple rêve. Mais plutôt un message. Dieu venait de me répondre.
Sans la souffrance de la croix crois-tu qu'il y aurait eu la résurrection ?
C'est la seule parole ainsi que le verset bibilique qui trottait dans ma tête.
Ce rêve était  tellement réelle que je n'arrivais pas à me le sortir de la tête.
J'étais plongée dans mes pensées quand j'entendu des éclats de rire provenant du salon.

Je me levais donc difficilement car j'avais encore un peu mal à l'entre-jambe.
Japhet ne m'a pas raté, j'ai tellement mal.
Puis je me dirigeait au salon ou je vis Jérémie qui étudiait avec Junior et les jumelles.
- Vous étudiez ou vous riez ?
- Les deux. Continua Jérémie en nettoyant une larme qui était au coin de ses yeux.
- Kely !!! Criaient les jumelles en venant m'embrasser.
- Eh doucement vous allez me faire tomber.
- Oh pardon !
- Kely on s'est mal amusée aujourd'hui là Tchiaaa.
- Ah bon ? Et qu'avez-vous fait ?
- Nous sommes partis à  Abidjan Mall. On a jouer à beaucouuuuup de jeux.
- C'était trop génial ! Et junior il a pleuré comme un gros bébé quand on regardait sharknado en 3D.
- Oui il a cru que le requin venait le manger pour de vrai.
- Zai eu peurrr. Dit mon frère avec les larmes aux yeux en venant vers moi.
- Non mais ça ne va pas ? Jérémie comment tu peux faire regarder Sharknado à un bébé de deux ans, tu veux le marquer à vie oubien ? Dis-je en le prennant dans mes bras et l'embrassant sur ses joues.
- Je le forme à être un homme, il est trop gâté, pour un rien il ouvre sa geule là. Tout ça là c'est de ta faute.
- Ne refais plus ça. Si tu veux les faire regarder un film, tu mets toy story. Plus de film comme Sharknado.
- Pff..
- De toutes façons je t'ai prévenu.
- Vous les jumelles là  vous ne me suivez plus la prochaine.
- Oh non ! Désolée.
- Non vous êtes trop kpakpato*( des balances ).
- C'est vrai on le refera plus.
- Ouais ouais. Puis se tournant vers moi, il m'observa un moment avant de dire : Tu as pleurer ou quoi ?
Jérémie, il lit trop en moi. Honnêtement je ne sais pas comment il le fait. Mais à chaque fois c'est comme ça avec lui.
- Ouais c'est mes règles.
- Depuis quand ça fait pleurer ?
- Tu n'es pas une femme c'est pour ça que tu ne peux pas comprendre. Si tu veux on échange volontiers.
- C'est bon, ça va merci.
- Bon je vais vous laisser étudiez. Je vais prier et étudier dans ma chambre. Donc si vous finissez tout le monde au dodo. Papa ne rentrera pas ce soir.
-  Oui il m'a envoyé un message pour me le dire. Et toi, Tu ne manges pas ?
- Non ça ira. Allez au boulot.
- D'accord dors bien maloko* ( marmotte, une dormeuse professionnelle )
- Ce n'est toi oh. C'est moi.

Au Delà des Frontières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant