Chapitre 11

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Point de vue de Kelyanna

Je venais d'entrer enfin dans ma chambre et avait refermer la porte derrière moi. Mais même malgré ça, mon coeur ne cessait de battre à tout rompre dans ma poitrine. J'ai même l'impression qu'il allait sortir de ma cage thoracique, Mon Dieu qu'est-ce qui allait se passer si sa grand-mère n'était pas entrée dans la chambre.
J'ai merdée sur ce coup et je ne peux que m'en prendre à moi même.
Pourquoi je ne suis pas sorti après avoir entendu ta voix PAPA ? Pourquoi j'ai joué à la fille  desobéïssante et entêtée ? Pourquoi ?
J'espère juste que ce genre de choses ne se reproduira plus. Parce que si ça arrive je n'irai plus là bas et cela même ci mes parents le veuille ou non.
Pitié Papa excuse moi ! J'ai fortement merdée sur ce coup. Je te promets que ça n'arrivera plus.
J'étais encore à fond dans mes pensées quand j'entendis deux passages bibliques : 1PIERRE 5 verset 8 et 1 CORINTHIENS 6 verset 12 à 19.
Apres cela je  fonçais directe sur mon lit et pris ma bible qui se trouvait au chevet. Puis l'ouvrant je cherchais les paroles et lorsque  je les vis je compris tout de suite ce que le seigneur venait de m'enseigner.

Point de vue de Japhet

Fait chier !!! Je me suis comporté comme un imbécile. Mais merrrrrde !!! Crais je en renversant tout ce qui se trouvait dans ma chambre. Pourquoi j'ai agis de la sorte. Pourquoi je n'ai pas contrôlé mes émotions. Pourquoi je deviens sensible à ce point quand..Oh Bon sang !
- Quand tu finiras de tout casser là bas, n'oublie pas de ranger ta chambre et de faire le point de tout les dégâts à remplacer. Comme ça quand tu commenceras à travailler tu pourras déduire ça de ton salaire. Me cria ma grand-mère depuis la cuisine. Alors elle faudrait même pas qu'elle m'énerve  aujourd'hui parce que je suis déjà très vénère, je serai capable de commettre un meutre si l'occasion se présente à moi.
Ce qui me mets le plus en rogne c'est que cette fille va penser qu'elle m'intéresse. Putain ! Alors que ce n'est pas le cas.
J'en avais vraiment marre de réfléchir comme un gros con, alors je me levai, et sorti de cette maison. J'avais besoin extérioriser tout ce qui me rongeait
intérieurement.

Je marchais dans les rues de ce quartier peu modeste tout en analysant tout ce qu'il y'avait autour de moi. C'était un quartier très animée, entre Marchands ambulants, gamins parfois nus et d'autres non qui jouaient et couraient dans les rues en criant. Et aussi je croisais des adultes, alors que certains semblait être pressé et marchait rapidement, d'autres par contre marchait lentement en ayant le regard hagard. Ils semblaient être perdus dans leurs pensées tout comme moi. Sincèrement j'analyse et je me demande bien ce que je fiche  ici. Moi, le fils d'un multimillionnaire me retrouve dans ce genre d'endroit. Ça c'est la plus grosse punition de ma vie. Et faut dire que sur ce coup mes parents avaient taper fort. 
Je continuais de marcher dans la rue, quand j'entendis une voix provenant d'un couloir.
- Ai...Ai...Aidez- Moi !
Alors sans attendre une minute de plus, je me precipitais vers cette voix en longeant vers le couloir.

Quelques instants plus tard je me retrouvais face à un jeune homme qui a environs le même âge que moi, il  était couché au sol et gigotait. Il y'a avait une subsatnce blanche qui sortait de sa bouche et ses iris virait au blanc.
Bon Dieu cet homme est entrain de  mourir !
- Monsieur vous m'entendez ! Calmez-vous et respirez tout doucement. 
Il ne m'ecoutait pas je dirai, l'instant d'après il ferma les yeux en face de moi. Quoi !!! Non je ne peux pas assister encore à  la mort d'une autre personne. Alors je pris un Bon coup, je me releva et quitta le couloir presqu'en courant en allant chercher un taxi pour l'hôpital le plus proche.

Japhet avait conduit son malade dans l'hôpital le plus proche, Et tout de suite les médecins l'avaient pris en charge. Alors que ce dernier attendait sagement dans les couloirs de l'hôpital  Saint Viateur. Il avait la tête entre les mains, le visage ruisselant de sueur. En effet, pendant qu'il se faisait du soucis pour cet jeune homme, ses  pensées  se dirigeaient vers une scène qui l'avait marquée à vie. Une scène qui le poussait à  détester les hôpitaux. Et quand il s'y retrouvait, il en était même capable de faire une crise d'angoisse. C'est pourquoi craignant d'en faire une car il commençait à ne plus gérer la situation ; il se leva et s'apprêtait à quitter l'hôpital.  Quand le docteur qui s'occupait du jeune homme vint à sa rencontre.
- Vous êtes bien celui qui a conduit le fils du Maire ici ?
À  ce moment Japhet eut un beugue. Il mit un temps fou avant de réaliser ce que le docteur disait.
- Pardon ? Le fils de qui ??
- Bah...Du Maire
- Euh...Ok. Répondit ce dernier Choquée.
- Ah je vois ! On dirait que vous n'êtes pas ivoirien vous.
- Bah Non... En fait Si ! Bon c'est un peu compliqué.  Alors qu'est-ce qu'il a ?
- Oh c'est rien de grave. Juste une petite crise comme toujours. Nous l'avons stabilisé et un bon repos lui fera du bien.
- Ah super. Reprit Japhet dans un faible sourire. Au moins il a pu aider quelqu'un. Bon je vais y aller. Continua ce dernier en se dirigeant vers la sortie.
- Attendez ! Il veut vous voir.
- Il veut me voir ?
- Oui. Juste remercier son bon samaritain. Sa chambre c'est la 107 au deuxième étage. Bonne soirée.
Conclut le docteur dans un sourire avant de s'en aller.

Point de vue de Japhet

Je venais d'entrer dans la chambre de cet sois-disant fils du Maire. Et il avait les yeux ouverts et me devisageait comme ci il venait de voir un extraterrestre en chair et en os.
- Putain j'ai un blanc en face de moi !! Cria-t-il enjoué.
Wouaho quel accueil.
- Un métissé s'il te plaît. Lui dis je.
- Pff c'est pareil.
- Ce n'est pas pareil j'ai la peau un peu matte ça ne se voit pas ?
- On dirait que toi tu es vraiment grincheux et de mauvaise humeur.
Je ne lui répondit pas et devisageait sa chambre d'hôpital. Elle était plutôt pas mal.
- Ne t'inquiète pas nous ne sommes pas aussi pauvre que ça dans notre pays. La Côte d'Ivoire regorge d'énormes potentialités et facettes cachées.
Comment il a su que je pensais à ça ?
- Je ne pensais pas à ça. Niais je.
- Ouais ouais je ferai semblant de te croire. Allez assieds toi.
- Non je suis bien là.
- Eh bien...soupira-t-il un peu déçu. Il baissa légèrement la tête et dit tout doucement et timidement : Merci pour ton aide.
- Ne t'inquiète pas ce n'est rien. N'importe qui aurait agit de la sorte. 
À l'entente de ces mots, il se mit à sourire. Quoi il a un problème ?
- N'importe qui tu dis ? Dit-il en froncant les soucis. Bref...je suis Raph, enfin Raphaël Elohim Hien. Mais tout le monde m'appelle Raph, donc tu peux m'appeler comme ça aussi.
- Bien moi j'y vais ! Dis je en me retournant.
- Attends ! Tu ne m'a même pas dit quel était  ton prénom.
- C'est pas important.
- Allez s'il te plaît ! On est potes non ?
- Potes ? Lui dis je ébahis par sa réponse. Il ne me connais même pas et dit qu'on est potes.
- Bah... ouais tu m'a sauvé la vie, alors tu es automatiquement mon pote.
- Tu as un  sérieux problème toi.
- Allez vas-y crache le morceau.
Voyant qu'il ne me lâcherai pas alors je lui dit résigné.
- Juan Carlos Japhet Santos.
- Putain !!!! En plus tu es un Espagnol. C'est officiel tu es mon potes toi.
Décidément je ne finirai pas d'être surpris moi. Bon je dois vraiment y aller sinon ma grande-mère risque de trop s'inquiéter en plus il y'a une règle qui stipule que je ne dois pas rester dehors jusqu'à minuit. Or là, il est huit heures du soir.
- Écoute tu es de très bonne compagnie. Mais je dois y aller. Prompt rétablissement.
Je ne l'écoutait déjà plus et sorti au plus vite de cet endroit qui m'insupporte.

Au Delà des Frontières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant