Chapitre 32

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Japhet et moi avons ouvert le bal et pendant que tout le monde se déhanchait sur la piste de danse,  tout à coup une envie pressante me saisit. Puis, abandonnant les invités, je me dirigeait automatiquement vers les toilettes.
Quelque instants plus tard...lorsque je termina, je me lavais les mains dans le lavabo quand soudainement je sentis des mains se poser sur mes hanches.
- Mais ça ne va pas ?!!! Crais-je en me retournant vigoureusement vers cette personne.
Et à ma grande surprise....Imaginer qui c'était ?
- Florent ?
- Eh oui poupée. Surprise de me voir ?
- Non mais qu'est-ce que tu fais ici ?
- Tu m'a trahis Kelyanna. Dit-il en se rapprochant de plus en plus de moi.
- Quoi ! Je ne t'ai jamais trahi. On était plus ensemble.
- Tu as fait un gosse à  ce toubabou et comme ci ça ne suffisait pas, tu es à présent sa femme. Comment tu appelles ça ?
- Mais on est plus ensemble donc chacun avait refait sa vie de son côté.
- MAIS MOI JE NE PEUX PAS TE SORTIR DE MA TÊTE  !!!!! Cria-t-il  en se rapprochant de plus belle. Tandis que moi je m'eloignait de lui, il avait les yeux rouges et ses nerfs étaient presque visible sur tout son visage. En un mot, il était méconnaissable. On aurait dit qu'un demon le possédait.
- Qu'est-ce que il a de plus que moi ?
- Florent calme toi tu n'es pas dans ton état normal.
- J'ai tout fait pour toi ! TOUT supporter et je n'ai jamais rien eu. Même pas un simple bisous. Mais quand cet imbécile se pointe ! Tu lui ouvres la porte. Qu'est ce que ça veut dire !! EST-CE PARCE QU'IL EST  METIS ET DE SURCROÎT UN FILS À PAPA !!!!!
- Florent je te promets que tout n'est pas comme tu le pense.
- Je m'en fiche et je ne veux plus rien entendre. Je vais reprendre tout ce qui m'est dû. Finit-il par dire en se collant à moi. Et moi je n'arrivais plus à  reculer, car le mur me bloquait.
Seigneur qu'est-ce qui est en train de m'arriver encore ?
- Florent recule toi ! Je suis une femme mariée.
- JE M'EN FOU !!!! Cria-t-il une dernière fois en plaquant ses lèvres férocement sur les miennes.
Non je ne peux pas faire ça !!! Je me commençais donc à  me débattre. Mais il était plus fort que moi, et d'une poigne ferme de la main, il m'imobilisa si bien que je  ne pouvait plus réagir.
Seigneur Jésus Christ aide-moi !
- Wouaho vous n'avez pas perdu de temps apparemment. Reprit calmement une voix que je reconnaîtrais parmi milles.
C'était le père de mon enfant.
Instinctivement par je ne sais quelle force, je réussi à me dégager de Florent.
- Japhet...Je... Commencais-je, mais il me coupa.
- Pourquoi tu as fait ça le jour de notre mariage Kelyanna ?
- Ce n'est pas ce que tu crois. Dis-je en allant vers lui. Mais il ne m'accorda plus aucun regard et s'empressa de partir. Sans même adresser une parole à Florent qui était resté là à  me regarder avec un sourire narquois aux lèvres.
- Toi et moi ce n'est pas encore fini Kelyanna.
Puis il parti à  son tour en me laissant là.

Point de vue de Japhet

Depuis que j'ai surpris Kelyanna avec son amant dans les toilettes, je n'avais plus la tête à continuer cette cérémonie. Et le reste de la soirée se déroula de façon platonique. J'avais juste une seule envie, c'était de partir d'ici au plus vite.
Quant à votre pote, elle a plusieurs fois essayer de me parler, mais je ne lui en ait pas donné l'occasion.
Elle me dégoute tellement, je savais bien que ce n'étaitpas terminé entre eux, je ne suis pas dupe quand-même.

Mais de-là à me cocufier le jour de mon mariage pendant que les invités célèbrent  notre union, ça c'est la plus grosse trahison et humiliation que j'ai eu à subir dans ma vie.
Et dire que j'étais prêt à la rendre heureuse.
Qu'est ce qui m'a pris !!!!
Pourquoi je me suis ouvert à elle de la sorte !!!!
Pourquoi j'ai commencé à m'accrocher à elle !!!
POURQUOI !!!!
Aujourd'hui me revoilà vivant la même histoire et la meme trahison encore avec une même noire.
Je déteste les femmes noires !!!! Je les hais
Pourquoi je dois toujours souffrir à cause de vous. Pourquoi Kelyanna ?
POURQUOI tu ne m'a pas respecté !

Honnêtement j'ai vraiment mal et je suis déçu d'elle. Si bien que je n'arrive plus à la regarder dans les yeux. Et je sens que d'ici demain matin, un autre  Japhet va refait surface. Car sincèrement dit je n'en peux plus des trahisons. Moi je donne tout et au contraire je ne reçoit que de la merde au visage.
C'est terminé ! Désormais je vivrais mes dernières instants pour mon fils , ma mère et ma sœur. Le reste du monde, je m'en contre-fiche.

La cérémonie était terminée et nous étions installés dans la voiture que mon père nous avait offert comme cadeau  en direction de notre résidence. En effet, nous  avons une cité construite pas mon père à Abidjan il y'a de cela quelques années.
Et c'était dans l'une des résidences de cette cité que nous allons fonder notre famille.
J'aurais aimé retourner en Luxembourg, mais mes parents ont refusés sous prétexte que Archange-Melkisedek doit se familiariser avec les siens avant que nous ne partions pour l'Espagne.
Il n'est même pas  question pour eux que je retourne à Luxembourg,  Car la ville à une mauvaise influence sur moi.
Pff....que des sornettes !
Mais bon...j' ai dû  accepter parce que cela tenait vraiment à  croire à cœur à  ma mère que Archange-Melkisedek grandisse avec les valeurs de l'Afrique.
Et moi vu que je devais m'occuper des affaires de mon père qui étaient ici, J' ai finalement capituler. 
Donc comme je disais nous étions dans la voiture en direction de notre résidence, quand elle commença :
- Japhet je sais que tu es en colère. Mais crois-moi jamais je ne t'aurais manqué de respect à ce point. Florent je ne l'aime plus et il m'a prise par surprise, j'ai essayé de me débattre mais hélas.
Après avoir déballer son tralala je ne lui répondit pas. Je fixait juste mon fils couché sur ses jambes. En fait, je suis comme ça, quand quelque chose m'affecte à  ce point, je n'ai pas les mots juste pour répondre. Donc je préfère garder le silence.
- Dit quelque chose.  Continua-t-elle en me regardant dans les yeux. Mais je détournait le regard. J'étais trop dégoutée d'elle.
- Japhet...
- Passe moi mon fils s'il te plait ! Réussi je à faire sortir.
Elle me fixa, puis regarda l'enfant et sans répondre elle me le donna.
Je pris mon fils qui dormait déjà profondément et ne lui accorda plus aucun regard.

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