Au Delà des Frontières

Chapitre 22

Point de vue de Japhet

Je suis tellement en rogne, Et vu qu'il y'a longtemps que j'ai pas manifester une telle colère, maintenant ça refait surface à cause de cet imbécile qui sert de frère à cette noirâtre. Le gars, il se croit trop malin et il joue trop avec mes nerfs. Qu'il continue seulement, arriver à un certains moment je ne répondrai plus de rien. Et c'est avec mon poing dans sa sale face de rat qu'il se calmera.
- Qu'est-ce que tu me cache Juan Carlos Japhet Santos ? C'était ma grand-mère qui venait de me tirer de mes pensées. En venant se mettre près de moi. J'étais au balcon et regardait les piétons passés.
- Comment ça ? Répondis je cette fois-ci en fixant le vide.
- Ne fait pas l'ignorant avec moi. Je te signale que je t'ai porter quand tu étais petit. Je te connais Japhet. Et la façon dont tu regardais Kelyanna aujourd'hui m'a fait voir un ancien Japhet.
- Ne me rappelle pas tout ça grand-mère s'il te plait. La suppliais je du regard.
- Dit moi la vérité.
Honnêtement en la regardant, j'ai une forte envie de lui dire que j'allais être papa encore une fois. Même si, je ne sais pas quelle poisse me poursuit pour que les grossesses  deviennent  toujours compliquée. Ah bon sang ! Mais je ne peux pas. Sinon comment je vais lui expliquer la façon dont on a conçu l'enfant.
Moi même je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là pour avoir agit comme ça.
- Désolé Mamie je ne peux pas. Répondis je tristement en baissant la tête.
- Bien j'espère juste que ce n'est pas trop grave.
Si seulement tu savais.
- Bon je vais devoir y aller. Kelyanna est toujours au lit. Donc elle passera la nuit ici. Sa mère est déjà rentré avec son frère.
- Bien et Ça ne me dérange pas qu'elle reste ici. Demain je l'enverrai personnellement à l'hôpital.
- D'accord. Renchérit-elle avant de me donner un bisou sur la joue et de tourner les talons. A demain fiston.
- À demain Mamie.

Une fois qu'elle quitta l'appartement, Je me rendis dans la cuisine et commença à cuisiner quelque chose. En tout cas je remercie énormément ma Mamie parce que pour ces quelques mois passés avec elle, elle m'a apprise pas mal de choses. Et j'ai décider aujourd'hui de concocter un repas à votre copine là. 
Je ne suis pas entrain d'être gentil hein ! Non loin de là, c'est juste pour mon enfant. Je ne veux pas qu'il ou elle meurt de faim.
Parce que, je sais qu'en pleine nuit, elle voudra manger. Je le sais parce que ce n'est pas la première fois qu'une fille tombe enceinte de moi. Même si la première fois, les choses ce sont mal terminés .
Bon, bref...assez blablater. Je me mis au boulot rapidement.

Quelques heures plus tard, j'étais couché dans le divan, mon ordinateur posés sur les genoux, Je discutait en face time avec ma soeur et ma mère.
Quand soudainement j'entendis
- Je...Merci de m'avoir gardé chez toi. Dit-elle calmement. Sa voix était cassée, sûrement à cause de ses pleures incessantes.
- Oh meuf bouge toi que je vais  kiss ma daronne. Dis-je à l'égard de ma soeur.
- Même pas gentil. Quand tu vois maman tu oublies l'existence de tout le monde.
- Mais Non ne dit pas ça. Tu sais que je t'aime énormément. Je dois juste raccroché, j'ai un truc à faire. Mais avant cela, Je dois embrasser maman.
- Fhmmm. Maman ton fils adoré te réclame. Excusez-moi. Dit-elle sèchement en se levant et quittant la pièce.
- Bon je crois qu'elle est énervée.
- Et la faute est à qui ?
- Maman !
- Toi et moi on aura une discussion sérieuse.
- Ok. Bon je te laisse maman. Bisous je t'aime fort.
- Moi aussi mon bébé. A plus tard.
- À plus tard.
Puis je mit fin à l'appel et me tournais pour faire face à votre copine là. Elle était debout, et ne me regardais même pas. En effet, elle avait la tête baissée et tripotait ses doigts.
- Vient t'asseoir on va parler un peu.
Quand je lui ait dit ça, elle se mit à me regarder avec de gros yeux. Bon peut-être à cause de la douceur que j'ai utilisé.
Bah quoi je peut être doux si je le veux. En plus le docteur à dit de ne pas la brusquer donc voilà.
Elle me fixa un peu perdu, puis vint s'asseoir en face de moi.
- J'ai juste une question à te poser.
Elle ne répondit pas et avait toujours la tête baissée.
- Suis-je le père de cet enfant ?
- Oui. Dit-elle calmement.
- Et pourquoi je dois te croire ? Tu es une noire et vous êtes de grande profiteuse. Je sais que tu as mené des enquêtes sur moi et vu que madame  sais que mon père est plein au as. Donc tu utilises le coup de la grossesse c'est ça ?
Bah c'est vrai, pourquoi je dois la croire ?

Suite à mes propos, Kelyanna se leva d'un bond, et je pû apercevoir pour la toute première fois dans ses yeux, de la colère mais aussi de la stupéfaction.
- Non mais ça ne va pas ? Non seulement tu as abusé de moi, tu m'a prise ma virginité et en supplément tu me colle un gosse. Et...Et...Tu me regardes droit dans les yeux pour me dire que j'ai monté un coup contre toi, simplement parce que monsieur est un fils à papa.
Tu me prends pour qui a la fin ?
Pour une prostituée c'est ça ?
Tu sais ce que j'ai eu à perdre par ta faute ? J'ai perdu ma vie. Tu comprends j'ai perdu ma vie !! Mes parents sont déçus de moi. J'ai perdu leur estime. Et en ce moment où je te parle, Je ne sais pas ce qui m'attend dehors. Tu comprends !
Tout à été chambouler dans ma vie à cause de toi.
Alors ne vient pas me raconter des bêtises. Si tu ne veux pas reconnaître la grossesse je ne t'oblige à rien. De toutes façon personne ne sait que c'est toi.
Écoute moi bien Japhet, blesse moi, humilie moi, fait de moi tout ce que tu veux. Mais mon enfant, Je refuse qu'il souffre ou qu'il soit blessé.

C'était la première fois que je la voyait comme ça, et il faut dire que sa réaction m'a totalement surpris. Non seulement elle a sû cloué mon bec, mais elle a réussi à me convaincre en peu de mots. Décidément, Je viens de réaliser que ;  ce que j'avais fait allait être décisif pour notre avenir à tout les deux. Car, il ne s'agit plus de moi ou elle mais de nous. Et le comble dans tout ça, c'est qu'elle sera plus affectée que moi. Vu que moi je rentre en Luxembourg dans quelques mois.
- Si tu n'es pas rassuré tu peux faire un test d'ADN. Tu en a de l'argent donc ça sera plus facile pour toi.  Conclut-elle en fixant un point imaginaire sur le sol.
- C'est bon, Je te crois. Mais pourquoi tu n'a pas dit la vérité.
- Que devrais je leur dire ? Que tu m'a violé ? Après ces mots, elle fit un rictus. Avant de continuer : D'accord je le fais avant tout pour mon enfant, Je ne veux pas qu'il sache qu'il a été conçu dans un viol. Ensuite pour moi, car si je dis la vérité,  ça ne changera rien, juste que les gens me regarderont avec de la pitié et toi tu seras considéré comme un monstre.
- Et qu'est-ce qui te fait croire que je ne suis pas un Monstre ?
- Genèse 1 verset 31 : 《 Dieu vit que tout ce qu' il avait et voici cela était très  bon.  》 Donc même si tu te considère comme un monstre, pour Dieu tu ne l'est pas. Il y'a juste eu quelques choses qui t'a changé.
- Et pour toi suis je un monstre ?
- Non ! Tu ne l'est pas. Nous simplement en train de suivre les voies que Dieu à fait pour nous. Tu as juste accompli ton rôle dans cette traversée.
- Bref...Je n'y compris rien à tout ceci. Bon tu as faim ?
Elle hocha timidement la tête.
- Je t'ai fait des spaghettis, j'espère que tu les aimes ?
- Et moi j'espère que ta nourriture est comestible. Je ne veux pas avoir des problèmes plus tard.
- Wouahhh elle commence à prendre la confiance elle.
À ces mots, elle commença à rire. Au moins je réussi à la détendre. C'est beaucoup mieux, moi qui croyais qu'on allait se crier dessus et se chamailler. Mais je me surprend même à bien m'entendre avec elle. C'est comme ci on se connaissait ça ne date pas d'aujourd'hui. 
- Ne t'inquiète pas tu vas aimer.
- J'espère .
- Demain on ira à l'hôpital.
- Mais pourquoi ? Mon bébé il va bien n'est ce pas ?
- Oui oui ne t'inquiète pas.  Mais il faut veiller sur lui. Donc demain, on ira à l'hôpital.
- Ok.