Ces derniers jours n'avaient été de tout repos. Après avoir confié mon poste à Petrov pour une durée indéterminée, et réticence, je m'en étais allé à ma quête.
J'avais effectué maintes recherches dans un seul but. Trouver un moyen de contraindre Zylhia à revenir afin de mettre mon plan en action. Durant trois jours, je n'avais pas quitté mon bureau. Des heures passées devant mon écran d'ordinateur à éplucher sites après sites du monde occulte afin de tomber sur ce qui me semblait des plus sérieux, et non des charlatans et fanatiques de bas étages, j'avais fini par trouver trois cultes à la gloire de Satan. J'avais dû quitter le monde utilitaire d'internet afin de dégoter ceux-ci, en m'enfonçant dans la partie la plus noire du monde numérique. Ce que les gens appelaient, le Dark web. J'y avais découvert tant de folie, et accessoirement de concurrent sur le marché, que j'en étais étonné. N'étant pas maître dans le domaine du numérique, je ne m'y étais jamais réellement arrêté. Pourtant, là s'offrait à moi une multitude d'opportunité afin de faire grossir les affaires. Tant de demande avec peu de vendeurs réellement fiables. Dès mon retour aux affaires, je comptais bien me lancer dans le commerce international digital. Cela était un bon filon qui nous étendrait encore plus. Je ne pouvais pas dire que nous manquions de boulot mais le monde évoluait, nous nous devions d'en faire de même afin de satisfaire nos clients, et d'apporter plus de pouvoir et d'argent dans les comptes de l'entreprise. Je n'en avais jamais assez. J'étais un homme gourmand. Après avoir cessé de penser travail, je m'étais lancer sur cette plateforme pour trouver les personnes qui se cachait derrière des identités sombres et cachés. Des adorateurs du Diable, prêt à tout pour s'en rapprocher le plus possible, en espérant que cela donnerait quelque chose de probant. Ces gens ne sortaient pas facilement de l'ombre, de peur de tomber sur des flics déguisés en la qualité de nouveau adepte de leur culte mais à l'énoncer de mon nom, ils n'avaient pas eu le choix. Le nom de mon père ouvrait toujours toutes les portes, cela était un fait. Ils s'étaient contraints à me répondre sous peine d'être traqué jusqu'à finir entre mes mains. Des pisseux avides de pouvoir sans les posséder.
Je me trouvais, alors, dans mon jet, direction le Mexique. Là se trouvait mon premier interlocuteur. Il se disait adepte de science occulte depuis des générations, de père en fils. Il pratiquait toute sorte de manigances qui pourrait horrifier certain, en amuser d'autre. Il me semblait à peu près fiable, cependant. Passionné, il n'avait pas hésité, contrairement aux autres, à me répondre instantanément. Il voulait répandre la bonne parole, disait-il, afin que la vérité nous soit à tous révélés. Pour lui, le Diable et Dieu sont une seule et même entité à deux faces. Un véritable illuminé comme il en existait partout dans le monde.
Ayant confié toutes mes tâches à mon bras droit, je n'avais rien pour m'occuper durant ce vol de quinze heures. Nous étions en approche mais je tournais en rond comme un lion en cage. Je n'avais pas l'habitude de me tourner les pouces. J'avais, néanmoins, pris connaissance des avancer de certaines affaires en cours mais cela n'avait pas suffi à m'occuper suffisamment pendant cette dizaine d'heures. J'avais bien essayé de dormir mais l'effervescence dans mon crâne ne m'en donnait pas l'occasion, la douleur dans mes muscles raides non plus. Inutile de compter sur Svalvena, mon hôtesse, pour me soulager de la pression qu'exerçait mon sexe sur la braguette de mon jean sans éprouver une brûlure étouffante en mon sein. J'avais dû renvoyer cette malheureuse au regard aguicheur à son travail lorsqu'elle s'était présenté à moi, comme à son habitude, nue comme un ver. Son corps ne m'intéressait plus de toute manière. Seul une femme avait toute mon attention. Conséquence du lien.
Lorsque le jet entama sa descente, j'étais plus qu'à cran. Je manquais cruellement d'action. Je me massais les tempes en proie d'une migraine carabinée avant de récupérer mon manteau et descendre afin de retrouver mon chauffeur. Il m'ouvrit la portière et je montais dans le véhicule pendant que mon personnel rangeait mes bagages dans le coffre.
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Bright Darkness
RomanceQue pourrait-il se passer lorsque deux forces, l'une noire, l'autre obscure, se retrouvaient face à face ? Cela ferait-il assez d'étincelles pour que la lumière naisse ? Si cela n'était pas le cas, le monde y survivrait-il ? L'interrogation est de m...