A psycho's love story

-Chapitre 1-

Chapitre 1:
POV Cassy

"You left when I needed you to stay and still I love you all the same"
-Perry Poetry.

1 semaine. 1 semaine que je suis ici sans lui. 1 semaine qu'il m'a quitté. 1 semaine s'est écoulée depuis cette fameuse nuit. 1 semaine sans nouvelles. 1 semaine. 7 jours. 168 heures.

Je n'arrive pas à bouger de mon lit. Mon corps est trop lourd et je suis trop faible. Je n'ai aucune envie de bouger de mon lit. Aucune envie de subir la triste vérité. Alors je ne bouge pas d'où je suis, je reste dans ce lit. Dans ce lit peu familier, dans ce lit qui ne porte pas son odeur. Dans ce lit sans vie. Entre mes mains tremblantes se tient sa lettre. Je n'arrête pas de la relire, de relire chaques mots, chaques phrases.

Quand je ferme les yeux, je le vois. Je le sens. C'est la seule chose qui me reste de lui. La seule chose qui me rappelle qu'il a existé. La seule chose qui me rappelle que je n'ai pas tout imaginé. C'est cette petite chose qui me maintient à peu près saine, cette petite chose qui me maintient en vie.

Je voudrais qu'il rentre dans cette chambre, que son parfum m'entoure. Je voudrais qu'il s'approche de moi et qu'il me prenne dans ses bras protecteur. Je veux voir son rictus sur son visage. Je veux revoir ses yeux bleu replonger dans les miens. Je le veux lui tout entier. Seulement il est parti. Il n'est plus là. Plus là. Me laissant seule avec mes pensées. Seule avec ma douleur. Seule.

Mes larmes sèches collent sur mes joues mais les larmes humides viennent les faire disparaître. Mes larmes ruissellent sur mes joues, ne s'arrêtant jamais. Je ne sais plus quand était la dernière fois où j'ai arrêté de pleurer peut-être cette nuit ou peut-être que je pleurais aussi. Peut-être que la douleur reste présente la nuit, enfonçant la lame plus profondément en moi. Un frisson me parcourt, je resserre la couverture autour de moi, essayant de garder le peu de chaleur que produit mon corps affaibli.

Aucune lumière n'éclaire la chambre, aucune lumière n'éclaire mes pensées. Il fait sombre, comme dans ma tête. Il fait sombre comme dans mon cœur. Les rideaux sont fermés ne laissant rien rentrer, mon cœur est fermé ne laissant personne entrer. Cette pièce reflète ce que je ressens, ce que je suis mais elle ne reflète pas ma douleur. Elle ne montre pas mon cœur en miette. Elle ne reflète pas mes angoisses. Elle ne reflète rien de tout ça comme moi je ne le montre pas. 

Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais plus comment vivre. Je ne sais pas comment survivre. Il ne m'a même pas laissé d'indications. Il ne m'a rien laissé, seulement de l'espoir. L'espoir qu'il reviennent un jour. Mais quand ? Combien de temps est-ce que je vais l'attendre ? Je suis perdu. Je ne sais plus rien faire, je ne suis même pas sûr d'être capable de vivre. Être capable de respirer par moi même. J'ai l'impression de devenir folle. Peut-être que je le suis, que je le deviens. Peut-être que j'ai changé, que je ne suis plus la même qu'avant. J'ai l'impression que je ne devrais plus faire partie de ce monde, que je devrais disparaître. Je resserre mes mains tremblantes autour de moi, je suffoque sur mes larmes. Je ne sais pas quoi faire.

Je ne me sens pas prête à faire face au monde. Je ne me sens pas prête à ouvrir mes rideaux et à faire face aux gens dehors. Je ne suis pas prête à sortir. Rien que d'y penser je peux sentir l'air quitter mes poumons, mon cœur s'accélérer et mes pensées se mélanger. Je suis en train de faire une crise d'angoisse. Je manque d'air dans mes poumons, j'essaye de respirer mais je n'y arrive pas. Mes larmes me brûlent les yeux. J'essaye de cligner des paupières pour faire partir cette sensation désagréable. Il faut que je pense à autre chose, il faut que je me calme. Je me focalise sur la lettre. J'essaye de lire la première phrase puis la deuxième.

- Mon oiseau, lisais-je. Mon petit oiseau tu vas devoir...

Mes pensées se brouillent. La panique monte en moi. Je suffoque sur mes larmes. Je me reconcentre sur la lettre