A psycho's love story

-Chapitre 16-

Chapitre 16:
POV Ryder

"I don't care how complicated this gets, I still want you."
-Anonyme.

- Ryder, souffla-t-elle comme si elle voyait un fantôme.

Un sourire se glisse sur le coin de mon visage en voyant ses yeux de biches arrondis qui me fixent comme si j'allais disparaître d'une seconde à l'autre. Ne t'inquiète pas mon oiseau je ne compte plus jamais quitter tes côtés.

- Bonsoir mon oiseau, susurrais-je la faisant sortir de sa transe.

Son air choqué disparaît de son visage avant d'être remplacé par l'intrigue. Elle avance vers moi à moitié dénudée seulement couverte de ses sous-vêtements. Si je n'avais pas tué cette salope qui l'a déshabillé, je serais en train de la tuer maintenant. Je ne peux m'empêcher de détailler son magnifique corps de diablesse. Quelques cicatrices parcourent son corps la rendant encore plus sexy. Rien qu'en la regardant je peux sentir mon érection gonfler.

Son corps se rapproche du mien, je ne peux m'empêcher de tendre le bras pour la toucher mais à la place de glisser sa main dans la mienne elle abat sa paume contre ma joue. L'impact me fait tourner la tête, un rire m'échappe. Ça, je ne m'y attendais pas.

- Toi aussi tu m'as manqué mon oiseau, m'exclamais-je en sentant les picotements dans ma joue.

Je porte ma main sur mon visage et caresse l'endroit où elle m'a frappé. Je pense qu'elle avait l'intention de me faire mal mais la seule chose qu'elle a réussi à me faire c'est m'exciter. Ses yeux laissent paraître une once de choc ainsi que de panique avant d'être masqué par la colère.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demande-t-elle en se retournant pour aller ramasser sa robe sur le sol.

Ah oui d'accord je vois, elle veut la jouer comme ça. Elle se baisse en avant me montrant une belle vue de son derrière avant de saisir le tissu rouge du sol. Aguicheuse. Je me cale contre la porte d'entrée et plonge mes mains dans mes poches pour m'empêcher de l'attraper.

- Je traînais dans le coin puis je me suis dit pourquoi ne pas venir à ton secours, répondis-je sur un ton nonchalant.

Sa tête se tourne me fixant avec un regard noir. Putain mais elle n'a aucune idée à quel point elle m'excite. Juste le fait qu'elle me regarde en étant en colère je peux me sentir devenir à l'étroit dans mon pantalon. Elle enfile sa robe sans aucune gêne devant moi, puis elle referme la fermeture sur le côté de sa robe. Dommage, j'aurais préféré continuer à regarder son corps dénudé.

- Je n'ai pas besoin de ton aide, rétorque-t-elle en calant sa hanche contre le bureau sur lequel elle était plaquée quelques minutes plutôt par la meuf qui se trouve devant moi morte.

Je jette un coup d'œil à son corps sans vie à mes pieds. Elle est belle et bien morte, le sol est maintenant taché de son sang. Ses yeux ne sont plus visible, on peut seulement voir le blanc plus aucune pupille. Je reporte mon attention sur mon oiseau en levant les sourcils.

- Mais oui bien sûr mon oiseau, tu m'avais l'air de très bien gérer la situation.

Ses yeux ne peuvent s'empêcher de me détailler. Eh oui mon oiseau je suis réel et non pas le fruit de ton imagination. Son regard remonte sur mon visage où elle remarque que je l'ai vu me relooker mais aucune rougeur de gène n'apparaît sur ses joues. Tu as changé mon oiseau, tu n'es plus aussi timide que tu ne l'était avant. Mais par contre je peux remarquer ses pupilles dilatées. Je ne suis pas le seul affecté par la présence de l'autre.