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Point de vue, Billie.


- Billie, vous portez du Gucci ?

- Billie, où est Rose ? Où est-elle ? Est-ce que vous sortez ensemble ?

- Es-tu gay Billie ? Billie, regardes par ici !

Enlevant le maximum de caméras de devant mon visage que possible, je suis sorti de cette foule de paparazzis et ai pris de profondes inspirations pour ignorer leurs remarques irritantes, me cachant encore plus sous ma capuche.

Tout ce que je voulais, c'était aller au magasin chercher un petit-déjeuner pour Rose.

Je ne comprends même pas comment ils nous ont trouvés ici. Je suppose que maintenant que tout le monde me remarque un peu plus, je vais devoir m'y habituer.

J'ai poussé une dernière caméra de devant mon visage avant que les immenses portes vitrées ne s'ouvrent au bon moment, laissant derrière moi tous ces étrangers bruyants et grossiers.

- Est-ce que ça va être un problème, mademoiselle Eilish ? Me demanda le portier en me suivant alors que je me dirigeais vers l'assesseur, baissant ma capuche et passant rapidement ma main dans mes cheveux.

Rose et moi avions appris à le connaître, même si ça ne faisait qu'un jour que nous étions ici. Elle était du genre bavarde, amicale et insouciante pour se lier d'amitié avec tout le monde, et moi, tout le contraire.

Alors je fais de mon mieux pour être sociale quand je ne suis pas avec elle.

Je me tourna et souris à l'homme, Rico, en marchant à reculons et appuyant sur le bouton tandis que je lui répondis :

- Non, ne t'inquiète pas pour ça, mec. Merci quand même.

Il me sourit en retour et nous sommes resté là dans ce que j'appelle être un silence gênant jusqu'à ce que les portes de l'ascenseur ne s'ouvrent, un soupire de soulagement m'excusant de cette situation.

Le petit sac en papier se froissa entre mes doigts alors que je le tripotais, fredonnant doucement en même temps que l'ascenseur me faisait grimper les étages. Notre chambre était si haute dans cet immense hôtel que je suis sûre qu'on pouvait apercevoir les États-Unis d'ici.

Bon d'accord, pas vraiment, j'essaye juste de vous peindre le tableau.

Je tenais le sac entre mes dents alors que je fouillais dans mes poches pour trouver la clé de la chambre avant que la lumière ne passe au vert, ne perdant pas de temps pour me précipiter à travers les portes.

Jetant mon téléphone et mes clés sur le comptoir, je soupirai et passais mon sweat par-dessus ma tête, le jetant sur le canapé alors que je me dirigeais vers la chambre. Il n'était que huit heures du matin et Rose dormait toujours, allongée sur le ventre par-dessus les draps, vêtue uniquement d'un de mes larges tee-shirts.

Je ne pus empêcher un sourire s'étirer sur mes lèvres alors que je sentais mes joues rougir, comme c'était toujours le cas quand je la voyais. 

Posant le sac de nourriture de l'autre cote du lit, j'enjambais doucement le bas de son dos et me penchais pour enfouir mon visage dans son cou.

Elle soupira doucement et je savais qu'elle n'était pas complètement réveillée, parce qu'elle ne se plaignait pas. Alors j'ai commencé a mordillait légèrement son oreille et je lui ai déposé quelques baisers sur la joue et je l'ai entendu commencer à gémir, ce qui me fit rire doucement.

- Laisses-moi, marmonna-t-elle dans l'oreiller, essayant de me repousser avec ses bras sans succès étant trop fatiguée et relâchant ses bras à nouveau.

the artist. TERMINEEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant