INTÉRIEUR | En réécriture

33- Gala

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Bordel, qui est cette personne ?

— Athéna, on est arrivé.

Sébastien me sort de mes pensées et nous descendons de la voiture. Nous marchons jusqu'à une sorte d'usine abandonnée, Seb toque dix fois sur la porte et elle s'ouvre après quelques minutes. Une deuxième grille s'ouvre et nous entrons enfin à l'intérieur de l'entrepôt, les lumières sont éteintes. Je suis Sébastien, il semble chercher l'interrupteur, il allume et toutes les lumières s'allume.

Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'adapter et je découvre l'usine rempli de femmes toutes entassées les unes sur les autres.
Cette vision me rend mal à l'aise, j'ai toujours détesté les trafiques d'humains. Elles nous observent sans rien dire, je regarde Sebastien en attendant ce qu'il faut faire.

— C'est parti, dit-il en avançant vers les femmes.

Les femmes le regardent terrifier par lui, elles se resserrent toutes entre elles. Certaines pleurent déjà, Sébastien se retourne vers moi.

— On n'a pas toute la journée Athéna, déclare-t-il en posant ses mains sur ses hanches.

J'acquiesce et je le rejoins.

— Debout, dit-il d'un ton autoritaire.

Les femmes ne se lèvent pas et elles se regardent entre elles.

— J'ai dit debout ! Dit-il en tirant en l'air.

Les femmes crient et elles se lèvent rapidement, je me place à côté de Seb.

— Ne les brusque pas, dis-je en lui chuchotant.

— Elles n'avaient qu'à m'écouter, dit-il d'un ton sec.

— En ligne, indiquais-je en m'adressant aux femmes.

Elles exécutent mon ordre, elles se mettent tout en ligne.
Sébastien et moi remontons au tout début, nous nous mettons en face d'elles. Nous passons devant les femmes et pour l'instant aucune, ne me ressemble au niveau du physique.

***

Nous avons choisi deux femmes, nous les mettons à l'écart.

— Putain, on prend laquelle, dit Seb en caressant son menton.

Je sors mon téléphone et je les prends toutes les deux en photo, j'envoie les deux photos à Caleb et Isaac en leur demandant leurs avis.

Caleb : La première.

Isaac : La deuxième.

Je souffle d'agacement en voyant leur deux réponses différentes qui ne nous aident pas.

— Ils ont dit quoi ?

— Ils ne sont pas d'accord, dis-je en rigolant.

J'envoie un message à Léo pour qu'il tranche et que nous partons au plus vite de cette usine.

— La première.

— Léo a choisi la première, on l'emmène avec nous, dis-je.

La concernée fronce les sourcils et elle commence à trembler, je m'approche d'elle. Je la prends doucement par le bras pour ne pas la brusquer, elle relève les yeux vers moi.

— Tout va bien, nous n'allons pas te faire du mal, dis-je. en essayant de la rassurer.

— On dégage, dit Sébastien en partant vers la sortie.