6- Enfermé

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Point de vu Athéna

Je me réveille encore sonné j'essaye de me lever mais, je remarque que quatre chaînes sont attachées à mes jambes et mes bras. La panique prend peu à peu part de moi, j'essaye de reprendre une respiration régulière.
Je me repose donc, en essayant de prendre une position confortable. Je fais le point dans ma tête, je ne me souviens de rien à part de cette dernière phrase.

[ joyeux anniversaire Athéna].

Cela ne peut être que lui, il m'a enlevé, je n'aurais jamais dû le frapper. Si, je savais qui il était je me saurais contrôlé, tu n'es qu'une grosse conne Athéna, une moins que rien comme dirait mon géniteur.

Tu es qu'une moins que rien.

Ses mots résonnent dans ma tête, il a raison.

    *

J'entends des pas au-dessus de moi, j'en déduis, que je suis dans le sous-sol. Je ne sais pas combien de temps je suis ici, mais, après m'être forcée à plonger dans un sommeil   je viens de me réveiller. Du bruit résonne près de moi, il se rapproche ainsi je décide de faire la technique comme je faisais avec lui.

Dormir.

La porte s'ouvre, elle n'était donc pas fermé à clé mon plan d'évasion allait être plus facile que prévu. Mais, j'oublie très vite, que je suis attaché avec des chaînes en métal.

Deux voix résonnent dans la pièce .

Putain ! Elle dort toujours, c'est une marmotte ou quoi !

Elle va se réveiller dans pas longtemps normalement le produit ne fait plus effet. Enfin'  j'espère parce que cela fais depuis quatre jours qu'elle est endormie.

Ok, on fait quoi alors Samaël va s'énerver contre nous ! On va prendre à la place de cette pute, s'indigne-t-il.

J'essaye de me contrôler mais c'était mission impossible.

La pute t'emmerde si tu veux savoir au cas où, dis-je, toujours les yeux fermés avec un sourire aux lèvres.

Reparle-moi, encore une fois comme ça, et je vais te niquer petite salope.

Vas-y, je t'attends, dis-je en le provocant et en le regardant droit dans les yeux.

Il s'avance mais, une main le retient.

Carlos arrête ça ne sers à rien, elle te cherche juste, dit l'autre en le retenant.

Tagueul Seb, il lui enlève sa main d'un geste brusque puis, il se replace correctement et me regarde.

Tu as bien dormi? Me nargue-t-il.

Comme un bébé Carlos et toi ? Dis-je avec ironie.

INTÉRIEUR | En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant