18- Sous surveillance

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Je me réveille après m'avoir évanouie une troisième fois, le médecin s'occupant de moi ne m'avais pas administré de clamant.
J'avais l'impression qu'il me charcutait la peau littéralement et les compresse imbibée de sang qui s'empilaient sous les yeux ne me rassuraient pas. Je hurlais une nouvelle fois, les brûlures de mon dos ne se voulant pas se calmer , me faisant gémir au moindre mouvement ou même tressaillement.

Je serrais la main de Seb le plus fort possible en criant de plus belle.

- Putain dépêchez-vous dis-je en parlant au médecin.

Son regard préoccupé reste continuellement fixé sur la peau ensanglantée de mon dos.
À voir la tête qu'il fait, les dégâts sur mon dos doivent être abominable.

Ma peau me brûle constamment et le médecin n'améliore pas la situation en posant une compresse sur une de mes lacérations.
Mon corps tremble en ne faisant qu'empirer la situation, je hurle de douleur et commence à me tordre dans tous les sens. Je regrette déjà d'avoir bougée, mes plaies se sont une nouvelle fois ouverte.

Je m'évanouis une nouvelle fois.

***
J'ouvre les yeux et souffle de soulagement en me retrouvant dans ma chambre, l'enfer était fini.

Toujours à plat ventre ne voulant pas me déplacer pour ne pas encore souffrir le martyre, je décide d'appeler Seb en espérant qu'il soit dans les parages.

- SEB je hurle pour me faire entendre, mais aucune réponse.

Mais la porte s'ouvre et laisse apparaître un homme, il rentre dans ma chambre. Je le regarde avec incompréhension.

- Le parrain m'a assigné comme ordre de vous surveiller et veillez que vous ne manquez de rien, le temps qu'il revient de sa mission me dit le garde.

- Je veux mon téléphone dis-je en pointant l'objet posé sur ma table de nuit, il était trop loin de loin pour que je l'atteigne  sans souffrir.

Il me le tend et je lui prends en le remerciant, il reste debout à me regarder. Il me mettait mal à l'aise.

- Assied toi, tu ne vas pas rester planter la dis-je avec un sourire qui se veut chaleureux.

Il acquiesce et s'assoit sur mon lit en vaillant à ne pas me faire bouger.

J'allume mon téléphone et pianote dessus pour envoyer un message à Joy qu'elle me manquait.
Je vais ensuite sur YouTube et passe au moins deux heures dessus, car lorsque je regarde l'heure sur mon téléphone, il affiche 12 h 30.

- J'ai faim, vous voulez bien aller me cherchez de la nourriture ? Dis-je.

- J'y vais il se lève et sort de la chambre.

Je vais sur internet et je tape le nom de Francisco, mais en ne sachant pas son nom de famille mes recherches n'aboutiront à rien, j'éteins mon téléphone et m'enfonce dans mon oreiller en jurant en même temps.

Je ne me souvenais plus de mes souvenirs mauvais seuls sont les plus intégrés dans ma mémoire sont restés, Joy m'avais conseillé l'hypnose car, elle ne supportait pas m'entendre crier toutes les nuits où elle dormais chez moi ou même trembler. Alors je l'ai fais ni croyant pas du tout et en quelques séances étonnamment ç'avait marché. Je me sentais plus légère, mais il m'avait prévenue que si un élément de mon traumatisme revenait dans ma vie. Alors, l'hypnose se brisera directement ou perdra son effet peu à peu.

INTÉRIEUR | En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant