INTÉRIEUR | En réécriture

47

Athéna

4 mois plus tard...

— Je vais par là, chuchotais-je en pointant le couloir avec mon arme.

Artemis, acquiesce et nous nous séparons, je marche dans le couloir sombre. Je ne fais aucun bruit, j'entends seulement ma respiration lente. Je marche jusqu'à une porte et je colle mon oreille contre celle-ci. Aucun bruit, je tourne lentement la poignée et j'entre brusquement dans la pièce en dégainant mon arme prête à tiré. Je cherche l'interrupteur et j'allume la lumière, je papillonne des yeux pour m'habituer et j'observe la salle.

Il n'y a personne à part un matelas sale est en plein milieu. Je ne m'attarde pas plus dans cet endroit, et je quitte la pièce en avançant plus rapidement, j'ouvre la prochaine porte plus vivement en envoyer un coup pied dedans. Elle s'ouvre en claquant fortement, adieu la discrétion, Athéna, pareilles qu'à l'autre aucun bruit, aucun son provenant d'elle.

J'entre à l'intérieur et je n'arrive pas à trouver l'interrupteur de celle-ci.

— C'est ça, que tu cherches, ma belle ? Chuchote une voix grave derrière moi.

La pièce s'éclaire et je pose mes yeux sur l'homme en face de moi.

— Ne bouge plus, dis-je en retirant le cran de sécurité de mon arme.

— Hé, dit-il calmement en avançant vers moi.

— Putain, je t'ai dit de ne pas bouger ! M'exclamais-je en tirant à côté de lui. Alors, écoute-moi bien. Tu vas me donner ton joli prénom et après, je te collerais une balle dans ta tête, annonçais-je avec un sourire moqueur.

— Milo, révèle-t-il en s'agenouillant devant moi, en levant les mains en l'air.

— Merde, tu n'aurais pas pu le dire avant, grognais-je en soufflant. Lève-toi, indiquais-je en me moquant de sa position. Ce n'est pas maintenant que tu vas mourir.

— Qui es-tu ?

— Celle qui a bouger son cul pour venir te chercher, Milo, révélais-je en le dépassant.

Je sors ma tête de la porte et je regarde de droite à gauche pour vérifier s'il n'y a personne dans les parages.

— Allons-y, dis-je en sortant complétement de la pièce.

Il me suit sans rechigner, et je m'avance avec mon arme braquer devant pour nous protéger de la moindre menace.

— Pourquoi ?

— Pourquoi quoi ? Fronçais-je les sourcils.

— Pourquoi, tu es venu me sauver alors qu'on se connais même pas.

Je souffle et je me tourne complétement vers lui.

— Je n'ai qu'écouté que les ordres du jefe, Milo. Je n'en ai rien foutre de toi et de ton ami qui est aussi coincé avec toi. Alors, si tu as d'autres questions, tu me feras le plaisir de les poser a quelqu'un d'autre parce que là, j'ai qu'une envie c'est que tu fermes ta gueule, vociférais-je.

Je me retourne en accélérant, je n'avais pas remarqué que j'avais élevé la voix. Nous prenons le chemin que j'ai pris pour arriver jusqu'à lui. J'envoie rapidement un message à Artemis, que c'est bon pour moi et qu'on se retrouve dehors.

Nous allons arrivés à l'entrée, lorsque plusieurs voix résonnent dans le hall.

— Eh merde..., pestais-je.