43

7.6K 230 68
                                    

Bonne lecture 📖

Point de vue Athéna

Debout !

Je grimace, je reconnais la voix de Marcos.

C'est bon, dis-je en râlant.

Presse-toi ou sinon, c'est moi qui vais te lever, dit-il.

Je me redresse faiblement, sur ce qui me sert de matelas. J'ai encore plus mal au dos dû au fait que, j'ai dormi sur le ventre. Je fais exprès de prendre mon temps, je m'étire et je baille.

Tu me fais chier, se plaint-il en me saisissant par le bras.

Je lui adresse un sourire narquois et il me tire pour me relever.

Ou va-t-on ? Questionnais-je.

Tu vas te laver, tu pues, dit-il en faisant mine d'être dégoûté.

Je lève les sourcils et nous marchons enfin plutôt il me porte, je ne suis pas trop en état de marcher. Nous atteignons la salle de bain, de la dernière fois. J'ouvre la porte et je rentre à l'intérieur de la pièce.

Catalina, m'interpelle-t-il à travers la porte.

Quoi ? Demandais-je sèchement.

Prend ça, dit-il en entrouvrant la porte pour me rendre des vêtements.

Je lui saisis les vêtements et je referme la porte. Mes vêtements puaient la transpiration et le sang dessus empirait l'odeur. Et, je ne parle pas qu'ils me collaient littéralement la peau. Je retire mes vêtements et je rentre à l'intérieur de la douche difficilement, j'allais prendre tout mon temps.

***

SORT DE CETTE PUTAIN DE SALLE DE BAIN.

— Tu me laisses le temps de m'habiller, putain !

Je galère avec mes blessures le moindre mouvement me fait atrocement mal.

— Ça fait plus de 15 minutes que, tu es à l'intérieur de cette pièce. Dépêche- toi à sortir ton cul, maintenant, dit-il d'un ton menaçant.

Sinon, quoi ? Tu vas le dire à papa ? Dis-je en me moquant.

Je vais défoncer la porte, dit-il.

Je lève les yeux et j'ouvre la porte en m'appuyant sur le mur, je lui adresse un regard noir. Il me le rend, il semble en colère mais, je n'en ai totalement rien à foutre.

— Allons-y, dit-il froidement.

Je le suis en boitillant, je m'aide des murs tout le long du couloir. Il ne me prête aucune attention, il marche à une allure rapide tandis que moi, j'arrive à peine à le suivre. Je l'entends souffler de mécontentement et il se tourne vers moi.

Quoi ? Dis-je en fronçant les sourcils.

Tagueul, crache-t-il. Presse-toi, papa n'aime pas attendre, dit-il en se remettant à marcher.

INTÉRIEUR | En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant