INTÉRIEUR | En réécriture

37 - Installer pour de bon.

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— Bienvenue dans ta nouvelle chambre, Athéna dit-il en souriant.

Je reprenais ma respiration et je le regarde s'abaisser, il prend mon string et il se relève.

— Je-je vais le remettre, dis-je encore secouer.

— Tu t'habitueras, dit-il en se moquant de moi et en me tendant le string.

— Donc, il y aura une prochaine fois ? Dis-je en savant déjà la réponse.

— Bien évidemment, mais nous devons attendre ta guérison. Et pour cela, il faudrait que tu te reposes, dit-il sur un ton de reproche.

— J'essayerais, dis-je ce n'était pas une erreur cette fois-ci Lopez ? Demandais-je en descendant du lavabo.

Il se retourne vers moi et il plante ses pupilles dans les miennes tout en ayant un sourire aux lèvres.

— Je regrette déjà, dit-il en haussant les sourcils.

— Espèce de-, dis-je en voulant le taper.

— Je rigole, dit-il en me coupant.

Il me vole un baiser et il referme la porte derrière lui. Je secoue la tête négativement et j'enlève mon t-shirt. Je rentre dans la douche et je ferme les yeux instinctivement. Je repense aux sensations que j'ai éprouvé durant ce moment intime partagé avec Samaël. Je souris sans le vouloir et je me savonne.

Je sors de la douche et je m'entoure d'une serviette. Je quitte la salle de bain et Samaël est en train de discuter avec le médecin.
Ils se retournent vers moi.

— J'ai fait revenir le médecin pour te refaire tes points de sutures, dit-il en regardant ma tenue.

— Bonjour Mariono, dis-je en m'avançant vers lui pour lui serre la main.

Samaël me barre le chemin tout en me dévisageant.

— Va t'habiller, dit-il en montrant la porte de la tête.

— J'ai encore le droit de dire bonjour, a quelqu'un, dis-je en le contournant et en lui lançant un regard noir.

— Bonjour, dis-je en souriant et en m'en allant vers la porte.

— Prenez votre temps, je ne suis pas pressé, dit-il en me souriant chaleureusement avant que je ferme la porte.

J'entre dans ma chambre cela fait longtemps que je ne suis pas y entrer. Je n'ai pas envie de rester en serviette plus longtemps, je vais dans mon dressing. Je m'habille avec un cycliste et un t-shirt large pour ne pas être encombré. Je mets des longues chaussettes avec de simple basket blanche montante.

Je quitte ma chambre et j'entre dans celle de Samaël.

— Je vois que vous allez mieux, dit Mariono.

— Je t'en prie tutoie-moi et je ne fais que boitiller, dis-je en m'asseyant sur le lit.

— Ceci est déjà bien, dit-il en ouvrant sa mallette.