INTÉRIEUR | En réécriture

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— Viens-là, m'attire-t-il contre lui. Nous sommes assis face à face sur le lit. Je ne voulais pas te demander ça, au bar. Mais, qu'est-ce que t'as ressenti lorsque tu as revus ta mère ? Je sais que ça a dû être terriblement difficile pour toi de savoir qu'elle était encore là, vivante durant que toi, tu pensais que tu l'avais tué, dit-il en me caressant la joue d'un pouce.

Aïe, touché.

— Je-, ma voix se brise en éclat. Je retire sa main sans le vouloir, je ne suis pas encore habitué à exprimé mes sentiments et surtout paraître faible. Pardon, me reprenais-je en posant ma main sur la sienne. C'est jusque..., une larme roule sur ma joue puis, une autre...

— Tu n'es pas faible, mon cœur. Tu es la femme la plus forte que je n'ai jamais connu, sache-le, dit-il en serrant ma main. Je te l'ai dit, je t'aime et je veux t'aider à tout surmonter, montre moi tes faiblesses et je te montres les miennes. On se partagent tout, d'accord ? Dit-il en déposant un baiser sur mon front.

— Samaël, serait devenu un canard, riais-je en me moquant de lui.

— Ferme-là, rechigne-t-il, jamais.

Je lève les yeux au ciel et j'essuie mes larmes. Je prends une inspiration et je commence à parler :

— Je m'en suis tellement voulu pour mon acte que je pensais avoir fait, la femme confiante était juste une façade pour m'empêcher de sombrer dans la peine qui me bouffait déjà de l'intérieur. Je me détestais, me haïssais chaque jours. En repensant, à ce que j'avais fait. Alors qu'elle vivait sans doute sa meilleure vie. Elle avait eu un deuxième enfant en plus de cela, elle se construisait une nouvelle famille, sans moi. Bien évidemment quand, je l'ai vu mon cœur a cessé de battre mais, cela m'a permit d'enlever ce poids sur mes épaules. Même si, j'aurais préféré qu'elle soit morte ce n'est pas le cas, haussais-je les épaules.

— Alors, tu es prête à tué toutes ta famille ? Je te comprendrais si tu-

— Quelle famille ? Le coupais-je. Je vais tous les tuer sans aucun regret.

— Oui, mais Athéna-

— J'ai dit non ! M'offusquais-je. Excuse-moi, soufflais-je. Je ne sais pas..., je ne sais pas ce qui me prends, je suis désolé de te parler comme ça.

— C'est ok, mon cœur. C'est moi, je n'aurais pas dû dire ça, dit-il en souriant. D'ailleurs, j'ai un cadeau pour toi, dit-il en changeant de sujet.

— Il est où ? M'extasiais-je à présent heureuse.

— Il est dans ma chambre, prend tes affaires parce que je ne compte plus te laisser seule, dit-il en se levant du lit.

***

Samaël, pose ma valise près de la sienne et je m'assois sur le canapé. Je croise les jambes et je le regarde prendre quelque chose dans sa valise.

— Ferme les yeux, dit-il en me regardant.

Je souffle d'agacement et je les fermes à moitié.

— Arrête de tricher Athéna !

— D'accord ! C'est bon, dis-je les yeux clos.

Je le sens s'approcher de moi, j'ai l'impression qu'il s'agenouille ou peut être s'accroupît devant moi, à mon hauteur.

— Qu'est-ce que tu-

— Tu peux ouvrir les yeux, me coupe-t-il.

J'ouvre les yeux et je découvre un poignard, le manche était en or. Enfin, je pense et il est aussi orné de diamant, je touchais la lame tranchante avec les yeux brillants. Je la longe avec un doigt et, j'eu une coupure.