11- Sortie

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Je me réveille en entendant les bruits de la serrure de ma cellule, je me redresse trop vite à mon gout ma tête me tourne tout d'un coup. L'homme, me prend par le visage et me dévisage, ses yeux me transmet la pitié qu'il ressent en me voyant dans cet état.  Il essayait le plus possible de s'occuper de moi.

C'est Raphaël.

Tu es dans un sale état, un des gardes t'a encore frapper ? Il me caresse la joue, réchauffant mon corps glacial.

Oui et il a fait rentrer un des prisonniers dans ma cellule le laissant seul avec moi il m'a..., il m'incite à continuer, il m'a frappé jusqu'à l'inconscience, terminais-je.

J'essaierais de m'occuper de lui et de ce prisonnier en attendant je t'ai ramené ça, me dit-il avec un faible sourire.

Il sort de multitudes de sucreries et de gâteaux de ses poches et me tend un plat chaud.

Tu en fais déjà trop je t'interdis d'en parler Raph, merci pour tout ça maintenant remonte avant qu'ils s'interrogent.

Il s'apprête à sortir, mais je le retiens par le bras pour lui poser une dernière question :

Depuis combien de temps je suis ici ?

Un mois aujourd'hui dit-il en partant de la cellule .

Ma vie c'était déjà arrêter lors de mon kidnapping, mais là c'était encore pire.

Un mois de coups tous les jours

Un mois de cauchemars tous les jours

Je mange le plus rapidement possible affamé les autres hommes ne me donnaient qu'une boîte de thon par semaine.

J'étais devenu faible.

C'était son but depuis le début me rendre faible.

Je finis de manger et chaque mouvement me vaut des douleurs qui se réveillent en moi.

J'allais essayer de dormir mais une nouvelle fois le bruit de la serrure me fait me redresser.

Un garde se tient devant moi et se rapproche dangereusement de moi, craignant qu'il me frappe je me prépare à me défendre.

Tu es libre, m'annonce-t-il, tu peux retourner dans ta chambre, il repart sans un mot en laissant la grille de ma cellule ouverte.

Je ne croyais pas ce que je venais d'entendre, je pouvais enfin retourner dans ma chambre. Pensant être dans un rêve je me frappe le visage et une douleur ressurgit d'un coup je grimace.

Espèce d'idiote.

J'essaye de me relever mais je m'écroule totalement, je grogne de douleur.
Je décide de réessayer en m'appuyant sur le mur, mais mes jambes tremblent j'allais m'écrouler une nouvelle fois.

Mais au lieu de tomber au sol, je tombe dans les bras de quelqu'un .

Tu devrais faire attention mon ange, me chuchote une voix grave en me remettant debout.

Je reconnais sa voix directement, je me défais de ses bras avec le peu de force qu'il me reste. Étonnamment j'arrive à rester debout, je ne le regarde pas et quitte ma cellule.

Je monte le plus rapidement possible, je connais le chemin.

J'atteins ma chambre et entre directement dans la salle, je prends une douche me frottant vigoureusement pour enlever la crasse, le sang sec sur ma peau .

INTÉRIEUR | En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant