INTÉRIEUR | En réécriture

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— Quel heure est-il ? Demandais-je en me positionnant correctement sur le lit.

Cela faisait quelques minutes que je venais de me réveiller.

— 21 heures 30, répond-il en se tournant vers moi.

J'acquiesce, durant ma sieste mon cerveau n'a pas cessé de réfléchir. Je ne suis pas assez conne pour croire que mon père, pouvait accepter de telle condition. Mais, qu'est-ce qui prépare ? Ça, je n'en sais rien. Et, il va falloir que je le découvre avant de le revoir.

— Depuis, combien de temps travailles-tu pour lui ?

— Très longtemps, de plus, je ne travaille pas pour lui. Il n'est que le représentant, c'est compliqué, dit-il en rangeant son téléphone.

— Qui est-ce le jefe des Santos ? Questionnais-je en voulant absolument savoir.

Il émet un rire nerveux, je fronce les sourcils ne comprenant pas sa réaction.

— On me tuerait si je te le disais et ce n'est pas à moi de te le dire, dit-il en passant sa main dans ses cheveux.

— Pourquoi, je n'ai pas le droit de savoir ? Je commençais déjà à m'énerver, je déteste lorsqu'on le cache quelque chose.

— Tu le rencontrera, bientôt, mais tu n'es pas encore prête, dit-il en fixant devant lui.

— Quoi ? Mais ! M'indignais-je en m'approchant de lui. Prête pour quoi ? Putain !

— Tu veux en savoir plus ? Dit-il avec un sourire joueur.

— Évidemment.

Il y a un moment de silence durant quelque instant, il me fixe sans rien dire son sourire ne le quittant pas. Je soulève les yeux au ciel.

— Qu'est-ce que tu veux ? Soupirais-je.

Il semble être satisfait de ma question car, son sourire s'élargit.

— Tu sais très bien ce que je veux, dit-il en me dévorant du regard.

— Jamais ! Dis-je en me reculant. Tu es dégoûtant, dis-je en grimaçant.

Il rigole tout seul tandis que moi, je le dévisage de dégoût.

— C'était une simple blague, je ne veux rien de toi. Enfin, pour l'instant. Je ne te dirais rien cela, ne te sers à rien d'essayer de me soutirer des informations, dit-il en reprenant son air sérieux.

— D'accord, dis-je en soufflant. Quand est-ce que nous mangeons ? Je sentais mon ventre gargouiller.

— Le dîner est déjà passé, dit-il en haussant les épaules.

— Laisse-moi rire comme si vous avez une heure ou vous réunissez pour manger ensemble, me moquais-je.

Il ne rigole pas, et il soulève un sourcil. Je ne rigole plus en comprenant que cela est vraiment vrai et que je vais m'endormir une nouvelle fois le ventre vide.

— Ernesto, aime manger avec nous autour d'une table. Cela nous permet de débriefer notre mission qu'on a effectué.

— Merde ! Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ! Dis-je en m'énervant.

— Je pensais que tu voulais dormir.

— Et bah ne pense pas !

Il me saisit par le bras et il me tire vers lui brusquement.