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NON ! Pourquoi, pourquoi as-tu fait ça ? Répétais-je.

Je veux courir vers son corps mais, Artemis me retient fermement, par les bras.

Arrête Catalina, tu vas te faire tuer, dit-il en me ramenant vers lui.

Les échanges de balles avaient commencé depuis, un certain temps pourtant aucune ne m'avait touché ni effleuré.

Non c'est impossible, dis-je en me débattant. J'hurle de toutes mes forces, et je griffe les bras d'Artemis.

2 heures plus tôt

Tu as interdiction de parler, ni d'émettre un son provenant de ta bouche, dit-il en me regardant à travers le miroir.

Depuis, dix ou peut-être quinze minutes, j'écoutais Artemis me dicter les règles pour la rencontre avec la Zestas. J'acquiesce de la tête, en me brossant les dents. Je n'en avais rien foutre, je voulais juste qu'il me laisse me préparer tranquillement, je suis déjà assez stressé.

C'est la première fois, que je suis autant stressé mais surtout, j'ai un mauvais pressentiment. Depuis, le dîner d'hier soir, il ne me quitte pas. Je me penche légèrement en avant, pour cracher le dentifrice.

Tu ne porteras aucune arme sur toi.

— Au moins, un pistolet, dis-je en me redressant, s'il décide de nous attaquer, ce que j'espère, il me faudra un moyen de défense, contre vous.

Non.

— Mais-

— Ferme ta gueule et obéis aux ordres, dit-il d'un ton autoritaire. Ses sourcils sont légèrement froncés et il croise les bras.

J'avance vers, la porte pour l'intention de sortir pour m'habiller, j'en avais assez d'être en serviette devant lui. Il m'avait interrompu dans ma préparation alors, que je lui avais exigé de sortir.

Qu'est-ce que tu fais ?

Je vais m'habiller, dis-je en ouvrant la porte.

Ah, j'ai oublié de te le dire, c'est ton père qui a choisi ta tenue.

— D'abord des règles avec aucune logique et maintenant, il choisit m'a tenu, c'est quoi ce bordel ! M'indignais-je.

Athéna..., dit-il en s'approchant de moi.

Toi, tagueul, dis-je en pointant mon doigt sur lui.

Je quitte la salle de bain avec hâte, et je vais ou sont déposés mes affaires. J'entends Artemis, marcher derrière moi. Je soupire et je continue mon chemin, et je m'arrête lorsque, je vois un cintre avec une blouse noir.

Ouvre, ordonne-t-il.

Je sens qu'il est tout proche de moi, je me retourne vers lui et je relève la tête vers lui.

No-, je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il saisit ma gorge et me plaque contre le mur. Son expression a complètement changer, son regard est vide. Sa mâchoire est contractée.

INTÉRIEUR | En réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant