Chapitre 8

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Nous sommes enfin samedi. Hier je n'ai pas arrêté de chercher quoi me mettre pour ce soir. J'étais avec Cristal qui elle aussi était dans la même situation que moi. Heureusement, on a pu trouver notre bonheur.

Aujourd'hui, je suis allée au salon de coiffure avec ma mère, s'était vraiment génial. Enfin sauf la partie ou la petite amie de celle qui me coiffait est venue l'embrasser. Mais c'est quoi cette histoire, en plus elles avaient des bagues disant que ça faisait 5ans qu'elles se sont mariés à ma mère qui elle, était contente comme si la coiffeuse était sa sœur. Non mais peut-être qu'elles sont mariées à des hommes et font semblant d'être ensemble pour la publicité du salon.

Mais bon, ce n'est pas ce qui va me gâcher ma journée. Depuis là, Pascal et moi on s'envoie des messages d'amour . Ça m'avait tellement manqué. L'heure passe à une vitesse impressionnante et nous, on n'arrête pas de s'écrire. Même en allant sous la douche, chacun s'apprêtant pour ce soir, on ne se décolle pas de nos téléphones comme si ça faisait des mois que l'on ne s'était pas parlé.

PDV Kely

Il est déjà 20h. Depuis 19h, les parents et moi nous attendons Pascal dans le bureau de nôtre père. J'y suis avec mon père qui ne cesse de se taper les pousses, signe qu'il est énervé, ma mère qui elle, ne cesse de lire et relire les documents qui sont en face d'elle en se mordant délicatement la lèvre, signe qu'elle est stressée, et l'avocat de la famille qui lui est déjà à son énième soupir, signe qu'il est fatigué et impatient.

Mais qu'est-ce qu'il fout? Je suis bien d'accord qu'il est allé chercher sa petite amie qui est en face de chez nous, mais pourtant avant que je ne quitte la maison, lui était déjà sorti, et à l'arrivée, je constate qu'il n'est toujours pas là.

- bon, commençons ! Dit mon père avec colère.

- je crois que l'on peut bien attendre encore un peu. Dis-je calmement à mon père.

- ça fait plus d'une heure que l'on attend. Il prend son temps comme si c'était lui le patron ici. Je m'en fous de cet incapable. Commençons. Répond mon père toujours autant furieux.

- chéri, ne parle pas de lui ainsi, on peut bien attendre encore un peu. Dit ma mère en refermant les dossiers qu'elle lisait.

Avant que mon père ne réplique, je décide de me lever pour voir si Pascal est déjà arrivé. Je sais très bien que si je ne suis pas aussi dans cette salle, ils ne pourront pas commencer la réunion, ce qui laisse à Pascal le temps d'arriver.

En me dirigeant vers l'ascenseur, je souffle en voyant Pascal en sortir.

- t'es sérieux là ? Ça fait plus d'une heure qu'on attend. Lui dis-je presque énervé.

- tu ne peux pas me lâcher une seconde? Avoue que tu serais bien contente d'avoir commencé sans moi.

Ce n'est qu'un gamin sérieux, je décide de l'ignorer et d'avancer mais, il me retient par le poignet et me retourne vers lui.

- quoi? Demandais-je froidement.

- je ne veux plus que tu t'approches de Océane MA petite amie, ni même que tu la regarde ou que tu lui parles. Me dit ce dernier très sérieusement.

Je ricane un moment avant de le regarder moi aussi très sérieusement dans les yeux.

- je fais ce que je veux.

- non, tu ne fais pas ce que tu veux avec elle, c'est ma petite amie donc c'est moi qui décide.

- je te le répète encore, petite amie ou pas, je fais ce que je veux, tu n'es pas non plus son mari ni même son père donc .....je m'approche plus de lui en étant à au mois dix centimètres de distance....je lui parle si je veux, la mate si je veux, hume son parfum si je veux, m'assois près d'elle si je veux et surtout, je m'approche encore plus de lui pour parler à son oreille, l'embrasse si je veux, l'infidélité existe.

Impossible! Une fille ne peut pas aimer une autre fille!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant