35 : family dinner

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— Tu peux sortir du four les tomates s'il te plaît ?


Je hoche de la tête et m'approche du four, que j'ouvre. J'attrape le torchon de four et sors les tomates farcies de l'appareil, que je dépose ensuite sur le plan de travail. Alors que j'allais piquer de la viande hachée, Lorenzo frappe ma main et recule le plat.



— Pour après la viande, je lève les yeux aux ciels, y'a des gâteaux et des chips si tu as faim, tu ne touches pas à ma nourriture grosse cabeza.



— Je veux goûter le tiramisu moi.



— Tu vas devoir attendre. Sois patiente.




Je lève les yeux aux ciels et le préviens que je vais aller prendre ma douche. J'entre dans sa chambre et sors de mon sac ma trousse de toilette puis entre avec dans sa salle de bain. Puisque je devais l'aider à cuisiner, j'ai préféré prendre mes affaires avec moi et me préparer directement ici que de le faire chez moi, et sentir pr la suite la nourriture. Sous la douche je prends tout mon temps, étant donné que la famille de Lorenzo revient de leurs journées touristes dans une bonne heure, puis on a bien préparé avec Lorenzo. Mes cheveux lavés je sors de la douche quarante minutes plus tard. J'ouvre le placard à ma gauche qui contient des serviettes propres et un peignoir, je me sèche rapidement et enfile le peignoir. Je sèche ensuite mes cheveux avant de brancher mon sèche cheveux.




— Anee ?


— Oui ?

Je m'avance vers la porte, et déverrouille le verrou, puis ouvre la porte sur l'équatorien.




— Je vais passer au tabac, tu veux un truc en chemin ?

— Des chocolats, je souris grandement face à son regard amusé, tu serais un amour si tu me les prends.



— Toujours les mêmes ? Les lindor lait ?


— Toujours les mêmes, tu as bien retenue.



Il hoche de la tête, ses yeux qui se perdent sur le matériel que j'ai emmené c'est à dire, sèche cheveux et lisseur, posés sur le meuble en marbre du lavabo. Il pose son regard sur mes cheveux encore mouillés ensuite, il esquisse un léger sourire en voyant le peignoir que je porte.




— C'est devenue ta salle de bain maintenant ?



Mi casa es tu casa, c'est ce que tu m'as dis au début de l'année. Je tiens donc à faire prospérer tes dires.


Ya lo veo.
(Je vois ça).


Mes yeux se perdent sur son visage. Depuis la rentrée, une moustache est apparu au dessus de sa bouche, ses cheveux sont plus courts car désormais il les coupe très court, et je les préfère comme cela. Il a prit un peu plus de masse depuis, il est devenu plus fit. Mise à part ces petits changements, il est resté le même Lorenzo que j'ai connue en début d'année, celui qui te ferra des blagues même lorsque la situation ne se prête pas. Celui qui m'insulte à chaque occasions où il en a envie, celui qui adore critiquer mon espagnol ou ma nullité au basket. Ce même Lorenzo pour qui je me suis rendue compte être amoureuse, à Quito. Au fond ce que Franky avait fait à Carla ne m'avait pas si dérangé que ça, mais j'avais simplement eu peur de la réaction du brun. En voyant sa réaction, j'ai compris que le sentiment n'était pas réciproque. Puis une semaine après, il voulait une réaction de ma part, par rapport quant au fait que Carla et lui se reparlent. Ça m'avait fait mal, ça ne sert strictement à rien que je ressente ça pour lui, ses sentiments sont tournés vers une autre fille, et elle n'est pas moi.




𝐊𝐏𝐒 𝐋𝐈𝐒𝐓 ; 𝘯𝘺𝘤 𝘤𝘪𝘵𝘺 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant