I will give everything (Drakey)

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(TW: Deuil (tout au long du chapitre))

Pendant 3 semaines je suis pas sortie de chez moi. Je suis au plus mal en ce moment. 
A vrai dire j'ai même pas eu la force d'aller à son enterrement. 
Shinishiro à essayer de me parler mais mes réponses ne sont jamais allez plus loin qu'un : Mmh...
Je m'en veux de ne pas y être aller, j'aurais du, ne serait ce que pour lui rendre un dernier hommage.
Je regarde la plafond et pousse un soupire, pourquoi elle est partie comme ça? J'arrive pas à m'y faire. 

"Manjiro, il faut que tu sortes, tu dois te changer les idées. Dit Aiho qui est accoudé à l'encadrement de ma porte

-J'ai pas envie.

-Shinichiro s'inquiète pour toi il a peur que tu rechutes. 

-Peut-être que c'est déjà fait.

-Manjiro vraiment... Il faut que tu te reprennes en main, tout le monde s'inquiète pour toi.

-Je sais. 

-Alors fais ce qu'il faut pour!

-Ca fait des semaines que j'essaie alors s'il te plaît parle pas comme si c'était putain de facile et comme si ça pouvait se faire comme ça; du jour au lendemain parce que c'est pas le cas!

-Manjiro, je sais que c'est compliqué de s'habituer à l'absence de quelqu'un, moi même j'ai perdu des personne importante à mes yeux.

-Je sais, mais c'est pas parce que toi tu as réussi à gérer le deuil que moi j'y arriverai! On est pas pareil Aiho-chou!

-Manjiro, je sais que tu as la capacité de surmonter cette épreuve.

-Arrête de dire n'importe quoi. Me donne pas de faux espoirs je déteste ça."

Aiho soupir doucement puis part de la pièce, j'entends qu'elle parle de moi avec Shinichiro.

"Shinichiro il faut faire quelques choses pour l'aider! Je sais pas quoi mais on doit...~

-Calme toi Aiho s'il te plaît, rien ne sert de paniquer, d'accord?"

Il continue leur discussion. 
J'en peux plus d'entendre à longueur de temps que j'ai besoin d'être aidé. Je suis capable de me débrouiller seul. J'ai pas de problème, je vais bien. J'ai pas besoin de prendre tous ces médicaments en permanence je peux me débrouiller tout seul pour gérer mon anxiété et j'ai pas de dépression ou de stress post-traumatique parce que je n'ai pas été traumatisé. Je vais bien. Je suis juste triste qu'elle soit plus là.

 Je pousse un soupire et regarde ma fenêtre ouverte. Je pourrais sortir et faire un tour dehors.  C'est ça qu'ils veulent non? Que je sois plus dans la maison. A moins qu'ils veulent que je parte et que je ne revienne pas? Je leur cause peut-être trop de problème.
Je sais pas si je dois partir ou non. Je veux juste qu'on me laisse tranquille, qu'ils comprennent que je suis capable de gérer les choses moi-même et que je n'ai pas besoin d'aide. 

J'aimerais voir Ken-chin mais je peux pas, à cette heure-là il est encore au collège, il seulement 13h30. 
J'ai l'impression que je supporte de moins en moins son absence, que j'ai besoin de l'avoir tout le temps au près de moi. 
J'ai envie de lui dire des mots doux, de le serrer fort contre moi, de sentir sa chaleur, son odeur, de l'avoir tout entier au près de moi. 

J'enfouie ma tête dans un coussin, un soupire chaud s'échappant de me lèvres fatigués.
Je serre doucement mon coussin et laisse les larmes humidifier le tissu.

J'entends quelqu'un toquer à ma porte, je réponds rien et ignore simplement cette personne. 

"Manjiro, s'il te plaît vient manger un truc... Mon frère s'approche de moi et s'assoie au bord de mon lit et caresse doucement mon dos"

Je soupire à nouveau, je sais qu'il ne lâchera pas l'affaire alors ça ne sert à rien de resister. 
je frotte mes yeux pour enlever les traces d'humidité que les larmes ont laisser sur ceux-ci. 

"J'arrive... Marmonnais-je"

Je me lève et m'étire avant d'aller dans la salle à manger. Je soupire et m'assoie à table avec une compote. Je la regarde et me force à la manger. 
Je finis ma compote et mets l'embalage à la poubelle puis retourne dans ma chambre. 

Je m'allonge dans mon lit et regarde le plafond en silence. 
Je m'ennuie mais j'ai envie de rien faire.
Je me retourne encore et encore, aucunes positions ne mets confortable.

Le temps passe lentement, beaucoup trop lentement.
Je ferme les yeux et me blotti contre mon plaid. C'est le seul remontant que j'ai en ce moment. C'est Ken-chin qui me l'avait offert pour mon anniversaire, il a son odeur...  

"Manjiro, il y a quelqu'un pour toi! Crie Emma à l'autre bout de la maison"

J'ai l'impression que je ne fais que soupirer aujourd'hui, c'est déjà énervant pour moi alors e n'imagine même pas pour les autres. 
Malgré mon cruel manque d'envie et de motivation je me lève et part voir qui est soit disant là pour moi. J'arrive devant la porte et ouvre. 

"Ken-chin? Tu es censé être en cours à cette heure-là...

-Bien sur que non, il est 18h00 Manjiro. 

-Ah... Ah bon? Je baisse la tête pour regarder mes pieds, gêné 

-Oui..."

Ken-chin se rapproche de moi pour me serrer contre lui. Je suis surpris mais me blottit contre lui.
Je pleure contre lui. 
J'en peux plus de pleurer comme ça tous les jours depuis 3 semaines. C'est insupportable. 

"Désolé... Murmurais-je entre 2 sanglots

-Ne t'excuse pas Mikey, c'est normal de pleurer, après tout tu es humain."

Je sèche mes larmes et lui sourit légèrement. Ca fait 3 semaines que je n'ai pas sourit à qui que ce soit. 

"Merci Ken-chin... 

-Merci de quoi? 

-D'être toi et d'être là... 

-C'est normal Manjiro. Merci à toi d'exister."

Je le serre dans mes bras. 
Je l'aime mon ken-chin, je suis totalement fou amoureux de lui. 
Je pourrais mourir pour lui. 
Si il le faut je serais prêt à tout abandonner pour lui.
Pour lui plaire, je sacrifierais volontiers mon bonheur, ma santé et ma vie si il le faut.

"Je ne sais où va mon chemin Ken-chin... Mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. Murmurais-je ma tête posé contre son torse

-T'inquiète pas, je ne lâcherais pas ta main, je tiens trop à toi pour ça."

Je sourit et rougis.
Je suis heureux de l'avoir au près de moi.
On dit que l'amour fait mal, mais lorsque tu es à mes cotés, je me sens prêt à affronter n'importe quelle préjudice.

Ce qui est paradoxal en amour, c'est que parfois et même souvent, ça commence par un geste anodin, un regard furtif puis ça s'enchaîne puis ça s'enchaîne par une discussion banal pour finir par un baiser langoureux et un saut dans l'enigmatique futur. 
Pour nous, ça a été le cas, je suis tomber amoureux de toi mon Ken-chin au premier regard mais j'étais bien trop aveugle pour remarquer mes propres sentiments....

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C'est bon! j'ai republier dans l'ordre, plus de problème d'incompréhension normalement.