Chapitre 4

4.4K 239 20
                                    


Ce matin Harry se leva bien avant le reste de sa "famille". Il s'était réveillé durant le courant de la nuit et une crainte horrible l'avait assaillit , l'empêchant de trouver à nouveau le repos. Il n'en avait rien montré quand il se trouvait avec Hagrid, mais bien qu'il aimât beaucoup Merlin, il savait que Hedwige était sa chouette. Et il craignait que quelqu'un l'ai achetée la veille après son départ. Il n'en pouvait plus d'attendre que les magasins ouvrent pour voir si Hedwige était toujours là.

Il aurait put très facilement ouvrir la porte du placard et sortir de chez les Dursley, malheureusement il lui restait encore un mois à vivre avec eux et les énerver en ce moment n'était pas des plus conseillés. Alors il attendit patiemment que la tante Petunia se lève et qu'elle lui ouvre la porte. Puis il allât préparer le petit-déjeuner de toute la famille, y compris le sien. La tante Petunia lui jeta un mauvais regard mais elle n'osa rien dire quand elle vit Harry brandir sa baguette magique dans sa direction.

Dudley fit un grand détour pour éviter de s'approcher de Harry. Et l'oncle Vernon fit comme si il ne voyait pas le jeune sorcier. Harry eut un sourire sans joie. Il savait que si les Dursley n'avaient pas peur de lui, alors il redeviendrait leur souffre-douleur. Et il n'était absolument pas question que cela recommence, à aucun prix !

Quand ils eurent tous fini de manger, Harry dit simplement à son oncle et à sa tante qu'il passerait la journée au dehors et ne rentrerait que ce soir. L'expression de soulagement qui envahit les trois visages n'échappa pas à Harry et il se promis de sortir le plus souvent possible durant le mois prochain. Il demanda poliment à la tante Petunia si elle désirait qu'il lui ramène des courses, mais l'expression horrifiée qu'elle arbora à la question le convainquit de laisser tomber le sujet.

Harry sortit du 4 Privet Drive et se dirigea vers le terrain vague qui se trouvait à la limite du lotissement. Là, il vérifia que aucun moldus ne se trouvaient autour et il sorti sa baguette pour appeler le Magicobus. Ce n'était pas le moyen de transport préféré de Harry, mais il avait l'avantage de ne pas attirer l'attention du ministère de la magie. Harry monta à bord sans trop attirer l'attention sur lui. Heureusement il était revenu dans le passé sans le horcruxe qui se trouvait précédemment dans sa tête, et donc sa cicatrice était beaucoup plus facile à cacher du fait qu'elle s'était beaucoup atténuée lorsque Harry était "mort" pour la première fois. Il lui avait suffit de faire tomber ses cheveux sur son front pour la cacher totalement.

Après avoir manqué de tomber par terre au moins une dizaine de fois, le Magicobus déposa Harry sur le chemin de traverse. Rien qu'à l'idée de devoir le reprendre pour le retour retourna l'estomac de Harry. Ce conducteur était encore pire que celui qui officiera durant la troisième année de Harry, et ce n'était pas peu dire ! Harry paya la course avec le gallon qu'il avait prit dans son coffre pour cette occasion alors que Hagrid ne faisait pas attention. Harry n'avait pas oser prendre plus de crainte d'attirer l'attention du bon géant. De toute façon si les choses tournaient comme Harry l'avait prévu, il n'aurait plus besoin de se cacher dès ce soir.

Harry se dirigea en premier lieu vers la ménagerie magique. Il voulait s'assurer que Hedwige était toujours là. Il poussa un soupire de soulagement quand il vit que la superbe chouette blanche se trouvait toujours dans sa cage. Harry se dirigea d'un pas décidé vers le vendeur.

Excusez-moi." Dit il poliment. " Je voudrais réservé l'un de vos animaux."

" Nous ne faisons pas cela." Commença le vendeur, mais il s'arrêta net quand il vit le jeune garçon en face de lui soulever ses cheveux comme si ils le gênait et montrer ainsi la cicatrice si connue en forme d'éclair. " Bien sur nous pouvons faire une exception. Quel animal souhaitez vous que l'on vous réserve Mr Potter ?"

La dernière partie de la phrase fut dit bien fortement de manière à attirer l'attention de tout le magasin. Harry serra les dents, mais il savait très bien à quoi il s'était engagé lorsqu'il avait montrer sa cicatrice au vendeur. C'était un bon marché somme toute et il était normal que le magasin tire un certain prestige de sa présence en échange de la certitude que Hedwige serait sienne.

Changer le passé (TERMINÉE) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant