Changer le passé (TERMINÉE)

Chapitre 54

Harry n'aurait jamais cru que ce serait si difficile de trouver le cadeau idéal pour Acturus. Il avait bien pensé à offrir à son petit-ami un livre de potion rare, mais il s'était rendu compte de lui même que bien que ce cadeau soit bienvenu, il n'aurait pas la portée personnelle que un cadeau d'acceptation se devait d'avoir. Il avait fait des recherches complémentaires, et il s'était rendu compte que le cadeau de Acturus était très personnel. Son petit-ami avait créé une potion inédite juste pour améliorer la vue de son prétendant. Il pourrait se faire une fortune si il publiait la recette de cette potion, mais comme il s'agissait d'un cadeau de demande, la recette appartenait désormais à Harry. Et ce dernier voulait que son cadeau soit à la hauteur de celui de Acturus.

C'est donc pourquoi, depuis plus d'une semaine, il explorait tout les magasins possibles afin de trouver le cadeau idéal. Mais jusqu'ici ses recherches s'étaient révélées infructueuses. Bien sur il avait trouvé de nombreux cadeaux qui seraient parfaits durant la cour, mais rien qui soit à la hauteur pour un cadeau d'acceptation. Et en désespoir de cause il avait supplié Sirius de venir avec lui. Il aurait sans doute préféré avoir l'avis de Remus, mais ce dernier était prit par ses autres devoirs. Harry s'était résolu, la mort dans l'âme, à subir les moqueries de son parrain toute la journée.

Après avoir visité ce qui semblait être le millionième magasin, Harry commençait réellement à perdre espoir de même trouver une simple idée. Il était épuisé, et Sirius n'était pas mieux. Ils décidèrent donc d'aller prendre un café dans un établissement moldu, car où qu'ils aillent dans le monde sorcier, une foule ne tardait pas à s'amasser autour de Harry. Et aucun des deux n'avaient envie que la foule les regardent se détendre un peu.

Ce fut en sortant du café que Harry eut l'illumination. Il regardait sans vraiment les voir les vitrines des magasins moldus, quand, tout à coup, ses yeux furent irrésistiblement attirés par un jeu d'échec dans une vitrine. Il s'agissait d'un objet de pacotille, bien entendu, mais quelque chose dans le design des pièces attirait Harry. Au lieu de pièces normales, il s'agissait de dragons et de sorciers, ou tout du moins du point de vue moldu des sorciers et des dragons. Ce jeu n'était bien évidement pas digne d'un cadeau d'acceptation, mais il venait de donner une idée lumineuse à Harry. Et il connaissait exactement les personnes qui pourraient lui fabriquer son jeu d'échec.

Après avoir passés leur ASPIC, Fred et Georges avaient ouvert leur magasin de farces et attrapes sur le chemin de traverse. Légalement, Harry était un partenaire à part entière, bien que, jusqu'ici il n'ait pas encore mit les pieds dans le magasin techniquement. Mais il allait avoir besoin des compétences des jumeaux pour réaliser le projet qu'il avait en tête. Il était trop tard ce soir pour se rendre au magasin, Harry dut donc attendre le lendemain en se rongeant les sang avant de savoir si les jumeaux pourraient relever le challenge.

Harry se réveilla aux aurores, et il ne réussit pas à se rendormir. Il tourna en rond dans sa chambre jusqu'à l'heure du petit-déjeuner. Après avoir avaler rapidement un léger repas, Harry prit de la poudre de cheminette dans la main et il se dirigea vers la cheminée. Il jeta la poudre dans les flammes et il fit bien attention à prononcer le nom de sa destination, une visite impromptue à l'allée des embruns lui avait largement suffit, même si cela n'avait pas été réel. Et il fut heureux de constater qu'il se retrouva à l'endroit qu'il voulait.

D'un pas décidé Harry se rendit au magasin des jumeaux. Il était très tôt et l'allée commerciale était pratiquement vide, pour le plus grand soulagement de Harry. Il n'eut aucun mal à reconnaitre le magasin des jumeaux, et il s'émerveilla de constater qu'il était encore plus beau que celui qu'il avait vu dans sa vision. Il était évident que le magasin était déjà bien implanté et qu'il attirait une clientèle nombreuse au vu des étagères vides que les employés s'empressaient de remplir. Harry en fut heureux pour ses amis, ils méritaient leur succès et Harry allait rentrer très rapidement dans ses frais. Ils allaient avoir un très bel avenir tout les trois.