Changer le passé (TERMINÉE)

Chapitre 7

Dès qu'il vit la salle commune des Pouffsouffle, Harry en tomba amoureux. Cette salle n'avait rien à voir avec l'excès de luxe affichées par les autres maisons de Poudlard. Il n'y avait pas de grande cheminée, ni de fauteuils tellement confortables que l'on avait envie de s'endormir dedans. Elle ne se trouvait pas non plus en haut d'une tour, comme pour celles de Griffondor ou de Serdaigle, ni en dessous du lac comme celle de Serpentard. Elle se trouvait au niveau du jardin, tout simplement. mais ce qui la rendait unique, était le fait que tout les élèves de Pouffsouffle vivaient dans une gigantesque serre !

Harry avait été surprit quand les préfets de Pouffsouffle les avaient guidés vers une partie inutilisée des jardins intérieurs. Il avait encore été plus surprit quand il avait découvert l'existence d'une huitième serre dont il n'avait jamais entendu parler. Mais l'abondance de fleurs magnifiques et le doux parfum qui flottait dans l'air calmèrent ses nerfs plus que surmenés.

"J'aime beaucoup cet endroit." Déclara Hikaru à l'oreille de Harry. " Nouss y sserons très bien !"

Harry avait confié Hikaru à la garde de Ilyana pour le temps de la répartition, mais il avait été plus qu'heureux de récupérer son serpent dès qu'il fut installé à la table des Pouffsouffle. Il avait craint de devoir attendre la fin du repas avant de pouvoir reprendre son ami, car il pensait qu'il aurait été envoyé à Serpentard. Se retrouver à Pouffsouffle avait été une grande surprise pour lui, mais une qu'il appréciait de plus en plus.

Personne à sa table n'avait fait de remarque, ni ne s'était montré désobligeant quand le serpent avait changé de main. Justin avait juste soulevé un sourcil pour montrer son étonnement, et Arnie avait demandé si Hikaru avait déjà pris son repas car son familier était un gros rat gris, et il craignait que le serpent de Harry ne le trouve à son gout. Après une courte discussion avec Hikaru, Harry avait assurer ses nouveaux membres de chambrée que Hikaru ne s'en prendrait qu'aux rongeurs sauvages et pas du tout aux familiers. Hikaru avait assuré à Harry que dès qu'il connaitrait les odeurs des animaux des Pouffsouffle alors il n'y aurait plus aucuns risques d'accident. Harry avait transmit fidèlement le message.

Pour rentrer dans la salle commune, les préfets posèrent la main sur une plante grimpante au feuillage bleuté et aux fleurs pourpres. Puis ils se retournèrent vers les premières années, leur bloquant ainsi le passage.

"Notre salle commune fonctionne différemment de toutes les autres." Déclara Anakin Amidala le préfet de sixième année qui les avaient guidés jusqu'ici. " Contrairement aux autre maisons ce n'est pas un portrait qui nous garde, mais une plante très spéciale. Je vous demanderait de passer un par un devant moi et de laisser cette plante prendre votre empreinte. Une fois que cela sera fait, vous n'aurez qu'à la toucher pour qu'elle vous livre accès à notre salle commune. Mais faites bien attention, personne d'autre qu'un Pouffsouffle ne peut entrer ici. Ceci est l'un des secrets les mieux garder de l'école et je compte sur vous pour qu'il le reste."

"Pourquoi doit on garder ce secrets ?" Demanda une première année aux cheveux blonds bouclés comme un mouton.

" Comme vous le constaterez très vite, notre maison est considérée comme la moins prestigieuse de tout Poudlard." Déclara calmement Anakin.
" Personne ne se méfie de nous, et nous voulons qu'il en reste ainsi. Comme l'a si bien dit l'une d'entre nous avant le repas, quand on entre dans la maison Pouffsouffle on entre dans une très grande famille. Notre crédo est la loyauté. Loyauté non seulement envers tout les membres de notre maison, mais aussi loyauté envers nos secrets. Laissez les autres vous sous-estimer, de toutes façons ils vont le faire, mais soyez conscient que nous avons la maison la plus sure de tout le château."

Les premières années étaient tout excités après ce discours, y compris Harry. Lui même avait fortement sous-estimé les Pouffsouffles quand il était élève chez les Griffondors. Force fut pour lui de constater que pas une seule fois il ne s'était demandé ou pouvait bien se trouver la salle commune des Pouffsouffle durant toutes les années ou il avait étudier ici. Il se sentit soudain très fier de faire partie de cette maison.