Chapitre 50

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Comme à son habitude depuis la disparition de Dumbledore, Harry fut réveillé par des cris d'indignation. Hikaru n'appréciait absolument pas de devoir passé la nuit dans son terrarium, alors que Fumseck venait se blottir contre Harry durant la nuit, pour le plus grand plaisir du jeune homme. Sans doute que, en été, Harry apprécierait beaucoup moins d'avoir une bouillotte vivante collée à lui, mais maintenant, au cœur de l'hiver, il ne pouvait que aimer la douce chaleur qui se dégageait du corps du phénix.

Ses camarades de chambrée ne prêtaient heureusement aucune attention aux sifflements furieux de Hikaru. Harry aurait eut du mal à expliquer comment il se retrouvait à partager son lit avec un phénix. Fumseck avait un don pour s'envoler juste avant que ses amis quittent leur lit, pour le plus grand soulagement de Harry. Et même si Hikaru continuait de bougonner pour la forme, Harry savait que son serpent attendait ce moment privilégié entre eux avec impatience.

Justin avait eut le malheur de venir parler à Harry durant l'un de ces moments ou Harry caressait tendrement son serpent, et il avait faillit se retrouver avec un doigt de moins à cause de l'attaque fulgurante de Hikaru. Seul le fait que Harry tienne fermement son ami dans ses bras avait sauvé les doigts de Justin. Depuis lors, tout les sixièmes années évitaient de s'approcher du lit de Harry quand il s'occupait de son serpent. Hikaru avait été très honteux de sa réaction et il avait demandé à Harry de s'excuser à sa place. Justin avait accepté les excuses, mais il continuait de fuir Hikaru comme la peste.

Suite à sa découverte concernant la pensine que Albus Dumbledore lui avait légué, Harry avait écrit à Remus pour lui faire part de sa découverte, et pour lui demander si son père avait prêté sa pensine au directeur de Poudlard avant sa mort. La réponse était arrivée très rapidement, et Harry avait été choqué d'apprendre que, à sa connaissance, Remus croyait que la pensine se trouvait toujours dans l'un des coffres des Potter. Il demandait donc à Harry l'autorisation d'effectuer un audit sur tout les biens familiaux des Potter. Harry envoya son accord par retour de courrier.

Ce ne fut qu'à la mi-Décembre que le professeur Slughorn décida de présenter ses fameuses potions. Il avait bien trop été occupé à tenter de sauver la vie du directeur pour préparer d'autres potions. Harry s'approcha avec circonspection du chaudron contenant l'amorentia. Mais à son plus grand soulagement, ce ne fut pas un parfum qu'il avait sentit au Terrier, mais une combinaison de matières premières de potion. Harry sut alors, sans l'ombre d'un doute qu'il sentait la personnalité de son Acturus et cela le fit sourire. Et à en juger par la réaction de Acturus, il devait avoir lui aussi sentit son Harry.

Ce que Harry appréciait le plus en sixième année était le fait que désormais toutes les maisons étaient mélangées et qu'il avait pratiquement le même planning que Acturus. Lorsqu'ils travaillaient ensemble, ils avaient de meilleurs résultats et ils maitrisaient les sorts ou les recettes plus rapidement que si ils s'entrainaient tout seuls. Et du fait que toute l'école était au courant qu'ils étaient un couple, alors personne ne tentait de les séparer pour se mettre en binôme avec l'un d'eux. Blaise Zabini avait tenté au début de l'année scolaire, et encore maintenant, près de quatre mois après les faits, il continuait d'éviter Acturus comme si le diable était à ses trousses. Zabini n'était nullement un idiot.

Harry regrettait juste que le manque flagrant d'intimité au sein de l'école ne les empêchent d'aller plus loin que l'exploration de la poitrine de l'autre. Et c'est pourquoi les deux amis travaillaient si dur, car ils espéraient que l'un d'entre eux serait nommé préfet-en-chef l'année prochaine, et qu'ils auraient ainsi accès à une chambre privée. En attendant ils devaient se contenter de placards à balais des plus inconfortables. Et bien qu'ils aient accès à la chambre de Salazar, ils ne voulaient pas faire quoi que ce soit avec le portrait d'un des fondateurs qui les regardaient. Ils avaient essayés une fois, mais les commentaires du portrait leur avaient coupé toutes envies grivoises.

Changer le passé (TERMINÉE) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant