Changer le passé (TERMINÉE)

Chapitre 36

Harry retourna dans sa chambre en faisant tout son possible pour cacher son dégout. Mme Weasley avait été impossible durant tout le repas. Elle n'avait pas laissée une minute à Sirius pour reprendre son souffle. Et, à la fin du repas, son parrain s'était comme retiré derrière un mur mental. Harry aurait voulut plus que tout courir à l'aide de son parrain, mais elle ne l'avait même pas écouté une seconde, toute son attention concentrée sur sa victime du jour, le pauvre Sirius.

Ce fut avec soulagement que Harry vit la fin du repas arriver. Et tout ceci avait eut lieu parce que Creatur avait prit sur lui de changer les assiettes de Sirius et de Harry pour les remplacer par des anciennes arborant les armoiries des Black. Mme Weasley avait prit ombrage de ce fait, que ce fut parce que seuls Harry et Sirius aient été jugés dignes de diner avec le service familiale ou pour une autre raison Harry n'en savait rien.

Il avait l'impression que son crane allait explosé sous la pression des hurlements de Mme Weasley, et il se demandait comment les enfants de Molly pouvaient continuer à manger aussi calmement. Ils devaient sans doute être habitués à ce genre de scène, et Harry plaignit Mr Weasley de tout son cœur. Et pour ne rien arranger, Ginny avait tentée de lui faire du pieds sous la table durant tout le repas. Cela l'avait mit extrêmement mal à l'aise, et il se demanda encore une fois comment il avait put tomber amoureux d'elle. Le regard de prédateur qu'elle ne cessait de lui lancer lui faisait froid dans le dos

Quand il y réfléchissait, Harry savait que ses sentiments envers la benjamine des Weasley avaient commencés après la première leçon de potion avec Slughorn en sixième année. C'était après avoir sentit l'amorentia qu'il avait commencé à éprouver de forts sentiments envers Ginny. Connaissant Slughorn comme il le connaissait maintenant, Harry se dit que le professeur de potion pouvait sans doute avoir fait une erreur dans la préparation et que cela l'avait influencé plus que les autres. Mais pour expliquer que ses sentiments aient perduré, alors il aurait fallut que il entre en contact permanent avec la potion, et cette idée le dégoutait

En tout cas, il fit tout son possible pour mettre ses jambes et un endroit stratégique hors de portée de la jeune Weasley. Il fut un temps où la moue qu'elle fit l'aurait attendrit, mais ce n'était plus le cas. Pour la première fois de sa vie il aimait réellement quelqu'un par lui même. Il savait que si il continuait dans cette voie, la plupart des gens ne lui pardonneraient pas. Mais il se refusait de faire les mêmes erreurs une seconde fois. Et Severus en valait la peine, il en était sur.

Harry laissa Sirius retourner dans sa chambre avec les épaules tombantes. Il savait que quoi qu'il dise, rien ne pourrait rendre le sourire à son parrain ce soir. Seul Remus serait capable de faire quelque chose, mais il était loin, parti en mission sous les ordres de Dumbledore ! Harry pria de tout son cœur que Remus rentre vite. Il ne savait pas combien de matchs identiques Sirius pourrait supporter avant de s'écrouler définitivement. L'heure n'était plus aux tergiversions, qu'il le veuille ou non Sirius verrait les gobelins pour qu'ils détruisent l'imperius sous lequel il se trouvait.

Harry commençait à s'assoupir quand il fut brusquement ramené à la réalité par un coup discret frappé à sa porte. Il allât ouvrir et il vit Creatur qui l'attendait sur le seuil. Harry courut chercher sa cape d'invisibilité et il suivit le vieil elfe. Fort heureusement il ne rencontra personne. Creatur s'arrêta devant le portrait de Mme Black et il s'inclina jusqu'à terre

" Maitresse." Dit il d'une voix remplie de servitude. " Je vous ai amené Lord Potter comme vous me l'avez ordonné."

" Très bien, Creatur. Laisse nous seuls." Ordonna le portrait. " Je t'appellerais quand il sera temps de montrer la cave à Lord Potter."

Après s'être incliné une seconde fois, le vieil elfe disparut dans un crac sonore Harry avait profité de cet échange pour regarder pour la première fois les détails du tableau. Mme Black se trouvait dans ce qui ressemblait à la bibliothèque. Mais cette pièce n'avait pas connue les méfaits de l'age et de l'absence d'entretien comme sa contre-partie du monde réel.