Chapitre 2

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Harry se sentait totalement perdu. Si l'au-delà ressemblait à ça, alors il aurait mieux fait de ne jamais boire la potion. Quel enfer de se retrouver dans son corps de onze ans avec les Dursley ! Mais il n'eut pas trop longtemps pour approfondir le sujet, car la tante Petunia, trouvant que son neveu prenait trop son temps, était entrée dans le placard et elle avait attrapée l'oreille de Harry pour le tirer dehors.

La douleur, plus que tout autre chose, fit comprendre à Harry qu'il ne se trouvait pas dans une sorte de rêve étrange mais bien dans la réalité. Petunia s'égosillait après lui, mais Harry n'y prêtait pas garde. Quelque chose clochait au 4 Privet Drive, son instinct et ses années passées en tant que Auror, le lui criait.

Harry évita de justesse la lourde poêle en fonte que sa tante essaya de faire coïncider avec sa tête. Il aurait tout le temps de réfléchir à ce problème plus tard, se dit il. Et il s'installa aux fourneaux pour préparer le repas des Dursley. Tant qu'il ne saurait pas de quoi il en retournait il vaudrait mieux pour lui d'agir comme il le faisait il y avait si longtemps de ça.Il fut un peu dégouté de découvrir que malgré tout le temps passé, il savait toujours comment préparer le petit-déjeuné de la manière préférée de chaque membre de la famille. Les Dursley devaient l'avoir marqué bien plus fortement que ce qu'il avait cru!

Harry fut un petit peu dégouté d'entendre son cousin se plaindre du nombre de cadeaux qu'il avait reçu cette année. C'était une des choses sur lesquelles il s'était souvent disputé avec Ginny. Harry avait catégoriquement refusé que les enfants reçoivent plus de un cadeau par personne pour leurs anniversaires. Ginny, quand à elle, ne voyait aucun mal à couvrir les enfants de cadeaux, enfin surtout James et Lily. Elle faisait beaucoup moins d'histoires pour Albus. Mais Harry n'avait jamais voulus que ses enfants deviennent comme Dudley, et il n'avait pas cédé malgré les exhortation de la famille Weasley.

Profitant de la colère de Dudley, Harry mangea l'omelette qu'il avait préparé en plus sachant qu'il aurait l'occasion de la manger sans être vu. En cette occasion sa connaissance du "futur" servit une bonne cause. Puis il débarrassa la table et il fit la vaisselle en attendant que l'ami de Dudley arrive. Il savait qu'ils allaient passer la journée au zoo, et malgré lui, il se sentait excité à l'idée de sortir de la maison. Il fit bien attention de ne pas se mettre sur le chemin de son oncle ou de sa tante, il ne voulait pas qu'ils soient en colère après lui avant de partir.

Quand Piere arriva, Harry allât s'assoir dans le coffre sans que personne n'ai rien à lui dire. Un voyage entre Dudley et Piers à se faire pincer ou frapper avait été plus que suffisant, merci bien ! Oncle Vernon lui jeta un drôle de regard mais ne dit rien, quand à la tante Petunia, elle jeta un regard plein de mépris à Harry et allât s'installer à l'avant avec son mari.

Arrivés au Zoo, Harry dut suivre les Dursley pendant une bonne heure. Ce ne fut pas une partie de plaisir pour lui. Heureusement, la tante Petunia se montra allergique à la volaille. Elle sorti de l'enclos des poules avec le yeux larmoyants et le nez qui coulait. Vernon emmena sa femme se reposer le temps que son allergie passe et il dit aux trois garçons de continuer leur visite. On voyait bien à son regard qu'il aurait voulut ordonner à Harry de rester avec eux et de s'occuper de sa tante, mais la forte réaction de Petunia avait attiré les gens et il n'osa rien dire avec tant de monde qui les regardaient.

Harry se laissa distancer par son cousin et son ami. Inutile de faire un remake de la chasse au Harry si Dudley ne trouvait pas les animaux assez intéressants. Inconsciemment, Harry se dirigea vers le vivarium. Il se retrouva face à face avec le serpent qu'il avait libéré dans son autre vie. Par chance il était le seul visiteur à ce moment. Il décida donc d'engager la conversation avec le boa. Après tout, ce serait peut être l'une des seules conversations intelligentes qu'il aurait de tout l'été.

Changer le passé (TERMINÉE) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant