Changer le passé (TERMINÉE)

Chapitre 30

Harry se sentait soulagé. Acturus l'avait invité à venir passer quelques jours chez lui. Bien que l'ancien professeur lui eut dit qu'il n'y avait aucune raison qu'ils ne restent pas amis, Harry avait quand même eut quelques doutes. Les faits étaient que Severus Snape avait toujours confondu Harry avec son père, reportant la haine et la colère qu'il ressentait envers James sur Harry. Et le jeune garçon avait craint que en retrouvant sa mémoire, Acturus ne retrouve aussi ses mauvais sentiments envers lui.

Il n'en avait heureusement pas été le cas. Depuis qu'il était rentré chez lui Harry avait échangé une importante correspondance avec Acturus et Ilyana. Harry était un peu triste que sa meilleure amie quitte Poudlard, mais il savait qu'elle devait vivre sa vie. En plus, ce n'était pas comme si ils allaient devenir des étrangers. Harry avait aussi échangé une correspondance fournie avec sa famille retrouvée en Russie, et bien qu'il ne pourrait pas leur rendre visite cette année, il n'avait aucunement l'intention de couper les ponts.

Mais avec la finale de la coupe du monde, Harry avait choisit de rester en Angleterre cette année. La joie sur le visage de Sirius quand il lui avait présenté les tickets pour assister à tout les matchs comme un cadeau d'anniversaire en avance avait conforté Harry dans son idée de rester auprès de ses gardiens cet été. Ils avaient besoin de toute l'aide possible surtout après ce qui s'était passé durant la dernière semaine d'école.

Remus avait donné sa démission au directeur après sa transformation involontaire en loup-garou. Il était tellement effrayé de se retransformer qu'il était resté enfermé dans ses quartiers jusqu'à la fin de l'année scolaire. Le directeur n'avait pas tenté de s'opposer à la décision de Remus, et le loup-garou en avait été content. Il avait été heureux cette année à Poudlard, mais le calme du manoir Potter lui manquait, ainsi que la relative isolation avec Sirius.

Harry n'était pas stupide, ni aussi innocent qu'il le laissait croire. Il savait très bien que Remus et Sirius étaient devenus bien plus que de simples amis d'école. Rien que le fait que Sirius eut été capable de guider Remus jusqu'à la forêt interdite quand il était devenu un loup était la preuve de cela. Sous sa forme de loup, Remus réagissait aux phéromones émises autour de lui, et les plus importantes étaient celles de son compagnon de vie. Remus et Sirius étaient des âmes-sœurs, Harry en était convaincu, et bien qu'il en soit désolé pour elle, il se jura que Tonk ne mettrait pas la main sur Remus, Sirius ne s'en remettrait pas.

Harry avait vu les changements d'attitude chez Acturus, mais ils avaient été bien moins important que ce qu'il aurait put craindre. L'amour que Acturus portait à sa grand-mère en était la preuve la plus évidente. Le jeune garçon avait passé une bonne partie de ses vacances à trouver un remède pour aider sa grand-mère. La vieille dame, qui avait été de plus en plus faible durant les derniers mois, semblait avoir retrouvée un peu de force. Acturus avait confié à son ami qu'il n'était pas totalement satisfait du résultat et qu'il allait continuer à rechercher une formule plus efficace.

Acturus était tellement prit par ce projet qu'il en oubliait tout le reste. Quand Harry lui avait fournit la formule de la potion qui l'avait transformé, il s'était contenté d'y jeter un simple regard avant de le ranger dans un dossier. C'est alors que Harry s'était rendu compte que l'était de santé de Lady prince était bien plus dégradé que ce qu'il avait cru. Il avait posé la main sur l'épaule de son ami, et il avait sut à cet instant que seul la fierté naturelle de Severus l'avait empêché de s'effondrer en larme.

Harry avait proposé à son ami de l'aider dans ses recherches, et le regard de gratitude qu'il avait reçu en échange était un paiement suffisant. Harry avait donc partagé son été entre ses devoirs, ses recherches en compagnie de Acturus et les matchs de Quiditch. Harry avait même convaincu Acturus de venir assister à un ou deux match. Harry avait cependant plus passé son temps à rire des réactions de son ami durant le match qu'à regarder les joueurs. Les incapables ne cessaient de faire des erreurs de débutants, ou tout du moins c'est ce que Severus ne cessait de dire durant ces moments.