Chapitre 51

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Ce fut un matin de Mai que Harry eut l'impression que quelque chose lui manquait en ouvrant son coffre. Il ne pouvait pas s'expliquer ce sentiment, et cela le gênait beaucoup. Il n'appréciait absolument pas de ne pas comprendre ce qui se passait autour de lui. Cela le dérangeait tellement qu'il défit complétement son coffre avant de se rendre compte que sa cape d'invisibilité avait disparue !

Harry se retrouva complétement affolé quand il se rendit compte que ce si précieux souvenir venant de son père avait disparu. Cela n'avait aucune importance pour lui que la cape soit une relique de la mort. En fait, il l'aurait tout autant appréciée si elle avait été une simple cape d'invisibilité. Ce qui la rendait précieuse à ses yeux était le fait qu'elle provienne de son père, et rien d'autre.

Il chercha partout dans le dortoir, mais il ne trouva aucune trace de sa cape. Et ce fut très déprimé qu'il rejoignit le réfectoire. Il avait l'impression d'avoir de nouveau perdu son père, et il n'avait aucune envie de manger quoi que ce soit. Mais Luna s'était approchée de lui et elle lui avait discrètement glissé à l'oreille que "tout ira bien", avant de rejoindre sa table pour prendre son petit-déjeuné.

Étrangement, les paroles de Luna calmèrent son début de dépression. Il savait que son amie avait rarement tort, et dans le cas présent il avait tendance à la croire sur parole. Et sa confiance fut récompensée quand il vit Merlin arriver avec un message provenant de la banque des sorciers dans le bec. Il fut suivit de près par Hedwige et ses petits. Contrairement à Merlin, Hedwige vint se poser face à Harry et elle tendit sa patte, montrant le bon exemple à ses petits. L'attitude de sa chouette fit sourire Harry, et il fut une fois de plus heureux de savoir que le transfert du petit de Hedwige avait été changé au profit de Drago quand celui-ci avait changé de nom. Que Lucius ne s'approprie pas le petit était la seule bonne chose qui était ressortie de toute cette débâcle.

Harry ouvrit la lettre de Hedwige en premier. Merlin avait lancé sa lettre en plein dans le bol de café de Harry, et il faudrait quelques minutes pour que la lettre sèche. Fort heureusement, la lettre était officielle, et donc elle bénéficiait de protections qu'une lettre normale ne possédait pas. Et le choix de Harry se révéla être le bon, car la lettre que Hedwige avait apportée venait de Remus et elle expliquait la disparition de la cape de Harry. Remus lui disait que l'audit des biens des Potter venait de commencé et qu'il y avait un grand risque pour que Harry voit les biens de sa famille, telle que sa cape et la pensine, retourner dans l'un des coffres familiaux. Remus lui disait donc de ne pas s'inquiéter si il ne retrouvait pas ces objets tant que le résultat de l'audit ne lui serait pas parvenu.

Ce fut avec les mains tremblantes que Harry ouvrit la lettre des gobelins. Il poussa un profond soupir de soulagement quand il vit que sa cape d'invisibilité était marquée comme retournée dans le patrimoine familiale. Et ce n'était pas le seul objet marqué comme tel. Harry eut la tête qui tourne en voyant le nombre impressionnant d'objets qui avaient été retirés des coffres familiaux. Que quelqu'un ose volé les biens de ses parents rendait Harry furieux.

Harry savait que seuls les objets qui étaient considérés comme faisant toujours partis des biens familiaux étaient ceux qui n'avaient pas été offerts comme cadeaux officiels. Et donc cela ne pouvait signifier qu'une chose : que tout les objets marqués comme retournés avaient été, à un moment ou un autre, volés aux Potter ou bien dans leurs coffres ! Harry eut du mal à contenir sa rage en voyant les biens que ses parents et ses ancêtres avaient mis tant de temps et de patience à collecter avaient été distribués aux uns et aux autres au grès des envies du ou des voleurs !

Il aurait sans doute craqué si la porte du réfectoire ne s'était pas ouverte brutalement sur une Hermione furieuse. Elle se dirigea vers la table des professeurs sans même accorder un regard à ses camarades de Griffondor. Harry crut voir de la fumée sortir de la tête de Hermione tant elle était furieuse. Puis soudain ses yeux se reportèrent sur la liste des gobelins, et il remarqua qu'un grand nombre de livres étaient retournés dans les coffres, dont certains qu'il reconnaissait comme faisant partis de ceux que Dumbledore avait légué à sa petite-fille. Harry eut du mal à retenir son éclat de rire, joyeux pour la première fois depuis ce matin.

Changer le passé (TERMINÉE) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant