Je reste là, dehors pendant au moins cinq longues et interminables minutes.J'essaye de ne pas courir derrière lui pour le retenir et le supplier de me redéposer à la maison.
Je crois que j'ai peur.
Non, en fait, j'en suis persuadée. C'est normal après tout.
Je change de pays, de maison, je vais vivre avec des inconnus que je ne connais absolument pas, et je vais devoir accepter un vol de plusieurs heures en leurs compagnies.
Le regret. C'est là que je commence à regretter de ne pas mettre imposer finalement. J'aurais pu le faire, mais j'étais tellement sûr que ça ne servirait à rien que je n'ai même pas essayé.
J'aurais dû peut-être. Mais c'est trop tard, maintenant pour les remords parce qu'il est parti.
Matteo est parti.
Je ferme longuement les yeux avant de les réouvrir et de marcher vers le jet. Une fois devant les escaliers, j'attrape la rambarde et monte lentement les marches.
En haut, je suis accueillie par les hôtesses de l'air et le pilote lui-même.
Ils me sourissent tous, alors, par politesse, je leur rends un petit sourire à mon tour.
- Bonjour mademoiselle Castelli. Me lance le pilote sur un ton professionnel.
Je le salue avant d'être attrapé le bras brusquement par... Adam.
Il me ramène à l'intérieur du jet d'un pas rapide, tout en exerçant une forte pression sur mon avant-bras. Je suis tellement fascinée par la décoration et les meubles du jet que je ne réagis pas sur le moment.
Au milieu, on voit un énorme sofa au tissu beige et plusieurs coussins marron aux poils longs positionner dessus.
Il y a aussi des fauteuils de la même couleur. Une petite table basse en verre ou est placé un grand vase avec beaucoup de fleurs de couleurs sombres. Face au sofa, une grande télé ou un film est déjà en cours. Et au sol, un grand tapis noir satin.
J'entends le rire de Mendes.
Il se moque ouvertement de moi ou plutôt de ma réaction qu'il doit penser exagérer. Mais je n'abuse en aucun cas. Je n'ai jamais vu autant de luxe centré dans un même endroit.
Une fois ma contemplation terminée, je tourne ma tête vers Adam et secoue un peu mon bras pour qu'il me lâche, mais lui me lance un regard noir.
- Lâche son bras, tu veux ? Dis Andres à son frère un regard exaspéré.
Celui-ci ne fit rien. Serrant davantage mon bras à m'en faire mal. À quoi joue-t-il ?
- C'est la gamine à Castelli Adam. Je n'ai pas envie d'avoir de problème avec lui alors lâche là. (Andres se lève en marchant droit vers nous.)
Adam pose un regard sur son frère avant de tendre son bras devant lui tout en lui interdisant de s'avancer. Avec un ton rempli d'arrogance et d'hautaineté, il dit :
- Qu'est-ce qu'on s'en tape qu'elle soit menacée ? C'est pas notre putain de problème.
Et sur c'est mot, il me pousse sur le canapé avant d'aller tout droit vers la porte qui permet de changer de pièce, mais ne l'ouvre pas de suite. Il se retourne vers ses frères et dit :
- Vous agissez de cette façon avec elle parce qu'elle vous fait penser à Alma. Mais ce n'est pas elle.
Il ouvre enfin la porte et la claque derrière lui.
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TERESA
Romance« 𝑇𝑢 𝑒𝑠 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑔𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒𝑠. » ___________________________________ Alors qu'elle est forcée de quitter un pays pour un autre, Teresa n'est pas au bout de ses surprises lorsqu'elle apprend que la pers...