Chapitre 17 : Casino

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Mes paumes me font mal à cause de la violence avec laquelle il m'a propulsée sur le sol. Je regarde mes mains et sans surprise, elles sont rouges. Ma tête tourne dans tous les sens dans le seul but de savoir qui est blessé. Je suis toujours allongée sur ce sol froid, jusqu'à ce que je sente quelqu'un me tirer pour me lever. Un cri d'effroi sort de ma bouche. Mais lorsque je distingue la corpulence d'Adam, je suis un peu plus rassurée.

Il m'attrape par le ventre et je me retiens de ne pas le repousser à cause des pensées qui me reviennent.

Son bras est tendu et son arme et fermement dans sa main. J'arrive à distinguer le corps du vieillard sur le sol baignant dans son propre sang. Le temps de réaction de l'homme armé qui surveiller la porte était très lente, car à l'instant, où il a essayé de tirer en direction de Pablo, Adam, lui était déjà prêt à lancer feu.

Il est rapide.

Super rapide.

Ensuite, des renforts sont arrivés. Surement des hommes qui étaient dans la salle à côté. Ils étaient sept en contant le vieillard et les sept sont allongés au sol.

- On doit partir. Dis Adam, calme, mais tout en étant sérieux.

Il a tué six hommes.

- Pas sans mon argent !

Pablo, se dirige vers les tiroirs du bureau et les ouvre un par un avec violence et impatience. À mes côtés, je pouvais sentir la colère d'Adam qui me tient toujours fermement. Je frôle l'évanouissement à cause de tous ces corps sans vie à mes pieds.

Je sursaute une nouvelle fois quand j'entends un coup de feu partir. Il provenait de l'extérieur. Adam me lâche marchant vers la porte grande ouverte. Lorsqu'il revient, il souffle bruyamment faisant passer ses mains dans ses cheveux ébouriffés.

J'entendais des hurlements et de l'agitation dans la pièce à côté.

Mes yeux se posent sur Pablo qui fouille toujours dans le tiroir de l'homme toujours assis sur sa chaise un trou bayant au milieu du front.

- Ou il a planqué mes sous ! rage-t-il.

Adam ferme la porte et colle son corps imposant sur la surface en bois pour empêcher les personnes à l'extérieur de rentrer.

- Pablo!

Celui-ci lève sa tête et ancre ses yeux clairs dans les yeux sombres d'Adam. Ses gestes sont rapides et pas maîtrisés. Son front est maintenant rempli de sueur.

- On dégage, maintenant.

Pablo jure avant d'accepter difficilement.

Adam me fait signe avec son doigt de venir et j'essaie de m'approcher de lui sans baisser la tête, car je sais que si je les regarde une nouvelle fois, je serai paralysée sur place.

Les coups tapent de plus en plus fort sur la petite porte et des insultes fusent dans tous les sens.

Il y a une fenêtre juste à côté du bureau, Pablo marche vers celle-ci, mais lorsqu'il aperçoit qu'elle est barreaudée, il revient sur ses pas comprenant qu'on est dans une sacrée merde, par sa faute. Ses petits yeux regardent avec inquiétude Adam.

- Quand on sortira d'ici, parce que je sais qu'on va sortir de cette merde, commence Adam, tu souffriras, oh... Tu peux me croire.

Il venait de le menacer sans craindre une réaction de sa part. D'ailleurs lui, reste muet ne disant rien.

Tout d'un coup et d'un geste brusque, Adam me plaque violemment sur le mur, juste à côté de lui. Son poids maintient toujours cette porte. Il fait signe à Pablo de se coller au même mur, dont mon dos est appuyé. Celui-ci exécute très rapidement et quelques secondes après, l'homme qui nous permet d'être isolés des autres, Adam, se décide à tirer une balle sur tous les lustres du bureau.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant