Chapitre 41 : Zéro répit

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ANDRES





- Dois-je demander une ordonnance restrictive contre toi, Cass ?

Je ramasse le paquet de Marlboro face à moi et déchire son emballage avec mes doigts. Rapidement, je me saisis d'une cigarette du paquet que je cale entre mes lèvres avant de l'allumer du bout de la bouche.

Voir la fumer se consumer équivaut à un stress en moins sur mes épaules.

Après avoir inhalé cette première bouffée, je déboutonne les trois boutons de ma chemise du fait de cette chaleur trop lourde et extrêmement pesante dans l'air.

Je viens de sortir d'une douche pour me rafraîchir et pourtant, l'air est si dense qu'elle m'étouffe.

- Tu sais que je te vois ? Lui dis-je assis confortablement dans le fauteuil bleu nuit du salon, mon pied-droit appuyer contre le genou de ma jambe gauche.

Depuis notre échange datante dans la bibliothèque, la fille m'observe camouflée dans l'ombre tel un fantôme.

- J'ai l'impression d'être une bête de foire dans un laboratoire qu'on doit analyser.

Elle se décide à sortir de cette cachette, mimant se diriger vers la cuisine.

- Je ne t'observe pas.

- Si.

- Tu es narcissique.

Je ris légèrement.

- Je suis tellement beau que j'ai de quoi l'être, princesse.

Je la vois me dévisager avant de cacher ce léger sourire en coin.

Ses cheveux rebondissent à chaque fois qu'elle fait un nouveau mouvement.

- J'ai tort ? Demandais-je.

Elle lève les yeux vers ma personne et une explosion naît en moi.

Elle ne répond bien évidemment pas, préférant couper des petits morceaux de légumes.

Elle semble préparer une salade ou elle mélange, tomate, avocat, saumon, maïs et salade. À côté, elle fait une marinade à base d'huile, de vinaigre, de citron, de moutarde, de sucre, de kub or.

Une fois terminer, elle mélange le tout et renverse la totalité dans le grand récipient, puis mélange vivement.

De mon côté, je retire entièrement cette chemise qui me colle à la peau malgré le fait que j'ai essayé de lutter contre cette chaleur.

Nos regards se rencontrent quelques secondes avant que je ne masse ma nuque douloureuse.

De ce geste, mon muscle se contracte et sans perdre de temps, je le caresse légèrement avec l'envie de reprendre le sport.

Je ne souhaite pas perdre cette corpulence physique que je possède fièrement.

Mes mains glissent sur mon torse autant tatoué que ceux de mes frères dans une lassitude qui me fait lourdement bayer et comprendre ma fatigue dévorante.

Je masse ensuite mes tempes essayant de me concentrer malgré cette envie de me reposer et réfléchi sur ce que Mendes m'a demandé.

Une solution pour Adam.

Une solution pour notre frère, car sa situation n'a jamais autant été critique qu'aujourd'hui.

Le fait que son trouble post-traumatique ressurgisse, est un véritable problème pour l'ensemble des personnes qui l'entourent à savoir précisément Teresa.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 27 ⏰

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