Chapitre 6 : mauve ou rouge

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Dans la berline noire à Mendes, je reste silencieuse durant tout le trajet bien trop occupée par mes pensées.

Cette nuit, mes cauchemars sont revenus me hanter et, ça me paraissait tellement réelle...

Lorsque je me suis réveillée, les larmes coulaient à flots sur mes joues et mon corps tremblé et transpiré.

Je ressentais quelque chose de triste et de volumineux en moi, mais je ne saurais le décrire. L'envie de pleurer, d'hurler, d'exprimer mon mal-être ou peut-être ne plus faire partie de ce monde...

Tout était mélangé.

Alors je me suis levée pour me servir un verre d'eau et ils étaient tous dans le salon peu vêtu et là à m'observer.

- Tu vas adorer princesa !! C'est le genre d'endroit que les filles adorent. Olalala, je suis tellement pressé d'y être.

Je tourne la tête en entendant Mendes.

Lui, il semble heureux et, il n'arrête pas de me parler d'un endroit incroyable qu'il veut à tout prix me monter.

Il roule de façon normale et en respectant tous les codes de la route.

Pas comme certains.





***





Après quelques minutes, on arrive enfin au lieu tant venté par Mendes puis quelques secondes après, nous nous retrouvons à longer le long parking d'un centre commercial après qu'il ai récupéré un ticket sorti de la borne à l'entrée.

Il prend à droite avant de s'arrêter au niveau 5 et se gare lorsqu'il trouve la place qu'il juge parfaite.

Il me fait signe de descendre.

Une fois dehors, il se pointe devant moi et me chuchote tout excité :

- On va faire du shopping !

Je fronce les sourcils à l'entente de sa phrase. J'adore faire du shopping, mais seulement quand j'ai l'argent pour. Mendes me regarde en plissant d'un œil quand il voit que je ne suis pas enthousiasmé à l'idée de faire les magasins.

- Tu es le genre de fille qui déteste le shopping ?

Je souris quand je le vois se taper la main sur le front l'air désespéré pour ma personne. Je lui fais comprendre que je n'ai pas de quoi me payer quoi que ce soit étant donné que mon porte-monnaie et chez lui. Alors, il sort de sa poche une carte bancaire qu'il secoue devant mes yeux.

- L'argent n'est pas un souci. Allez, viens, on commence d'abord par Gucci.

Il vient de dire Gucci ?

Je le suis avec nonchalance réfléchissant à la manière dont je pourrais rassembler tout cet argent pour le rembourser.

Il remarque que je traîne des pieds alors, il vient passer son bras sous le mien accélérant notre démarche. On prend l'escalator pour sortir du parking. Une fois arrivé dans le centre commercial, la décoration me laisse bouche bée. Le toit et semi-ouvert et a une forme particulière. D'énormes palmiers sont dans le centre et à l'extérieur. Les escaliers peuvent se compter en millier. Il y a énormément de monde et les noms et directions des différents magasins sont marqués sur de grands poteaux avec plusieurs flèches.

Comme c'était prévu, on se dirige vers Gucci et quand on franchi les portes automatiques du magasin, je ne sais pas trop où regarder. Tout est classe et soigneux. Même le personnel.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant