Chapitre 34 : Une mission particulière.

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ADAM




Trois jours après.




La fine apparition d'un reflet de soleil, sur une partie de mon visage me fait abandonner mon sommeil.

Depuis qu'on a quitté le restaurant et reçu le message de Leonardo, les choses ont totalement changé.

Le cartel du père de Teresa a pris comme un coup de booster dans ses recherches.

Mes frères et moi restons toujours en contact attendant leurs informations, mais également en recherche des nôtres pour faire bouger les choses plus rapidement.

Andres s'est installé avec Cassy.

J'ai d'ailleurs entendu dans sa voix un changement quand elle nous a coupé dans notre discussion téléphonique.

Sa voix était douce.

Mendes n'a pas arrêté de le soûler avec ça et bizarrement, malgré ce qu'il laissait paraître, ça n'avait pas l'air de le déranger lorsque le brun la surnommé « lover boy » mais Andres, a vite réussi à dériver notre conversation sur ma mission avec le fameux boxeur.

Juan Francisco Baltazar.

En faisant quelques recherches, j'ai appris que la personne qui souhaite tant sa mort jusqu'à payer un mercenaire pour s'en occuper était la grande sœur d'une de ses victimes.

Morte à seulement onze ans, la petite a servi à l'un de ces trafics d'humains du pays. Ils ont pris tous ses organes avant de lui faire vivre la même fin que tous les autres. Déchiquetée puis brûlée.

Je sais que je n'aurai pas de peine pour cet athlète qui fait croire à son public et à sa famille qu'il est un pur ange tombé du ciel.

Je vengerai l'enfant, sa famille et toutes ses autres victimes.

Et ensuite, je prendrai mon pognon.

Et je recommencerai, comme me l'apprit mon paternel.

Un bruit de casse provenant de l'extérieur me fait m'extirper du lit d'un pas lent.

Je ne me préoccupe pas du bordel qui se passe à l'extérieur de cette chambre, car je sais exactement d'où il provient et surtout, qui en ai la cause. Alors, à la place, je m'avance tout droit vers la douche, mais une nouvelle fois, ce putain de bruit de casse me fait me stopper devant la porte de la salle d'eau.

Je souffle bruyamment quand maintenant, ce sont des cris de haine mélangée à des cassures qui s'infiltrent jusqu'à mes oreilles.

Teresa, Teresa, Teresa.





Flash-black dans la voiture,
après le message de Leonardo.





Mes yeux ne peuvent s'empêcher de faire des allers-retours d'elle à la route. Son visage est totalement refermé et elle m'a l'air d'être bloqué dans une bulle à laquelle son esprit ne peut échapper.

Tellement coincé dedans qu'à l'extérieur, ça se reflète.

Sa tête et poser contre la vitre retenue par l'une de ses mains.

Ses yeux sont fixés sur les lignes blanches de la route qui défilent aussi vite que les kms qu'exerce la voiture.

Ses cheveux bouclés, vont dans tous les sens et ses yeux d'un vert si beau on l'air d'avoir été noyé dans un océan de haine tellement qu'ils me semblent être en train de brûler.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant