Chapitre 9 : Balade nocturne

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Ça fait trois semaines que je m'enferme dans ma chambre pour éviter de les croiser.

Quatre jours que je commence à sortir seulement lorsque c'est nécessaire, tout en faisant en sorte de ne pas traîner et d'être la plus discrète possible.

Depuis que je sais la vérité, je suis constamment sur mes gardes.

La nuit, je vérifie si les lumières d'en bas son allumés si c'est le cas, ils sont éveillés mais si ce n'est pas le cas, alors, il sont endormis et c'est seulement lorsque j'en suis sure que je m'endors.

Quand c'était leurs du dîner durant ces trois semaines, quelqu'un me le déposé devant la porte de ma chambre.

La première semaine je n'y ai pas touché mais lors de la deuxième je ne pouvais plus me laisser crever de faim.

Je vérifiais constamment la nourriture et encore aujourd'hui, je suis méfiante.

Mais maintenant, je dîne en bas et... avec eux.

Depuis quatre jours.

Je fais en sorte de manger vite pour rapidement retourné m'enfermer à double clé dans la chambre qu'ils m'ont accordé.

Je me souviens de ce soir là que je n'arrive toujours pas à oublier.

Je les avait entendu dire qu'ils sortaient à trois sortir les chiens et que je me retrouverai donc seule dans la propriété du fait que Matteo et Ivan étaient partis.

J'en ai profité pour nettoyer et mettre en ordre tout ce que j'avais dérangé lors de ma crise avant leur arrivée.

Après cela, je me suis réfugiée durant 3 semaines dans cette chambre.

A l'instant où j'entends qu'on gratte à la porte, je suis coupé de mes pensées et je devine déjà aux bruits et aux aboiements qu'ils s'agit des chiens.

Ils font toujours ça.

Alors, je me lève pour les faire entrer mais, au même moment Adam ouvre la porte de sa chambre qui est pile face à la mienne.

Vêtue entièrement de noir, je devine qu'il sort de sa douche, puisque l'odeur de son bain est encore présent sur sa peau et ses cheveux ébène sont encore trempés sentant le shampooing cassé à l'amande.

L'homme est sur son téléphone et ne fait pas attention à moi alors, j'essaye de m'éclipser et ferme légèrement la porte de la chambre lorsque les chiens sont à l'intérieur.

Sauf que, sa voix rauque se fait entendre à travers cette porte pas tout à fait encore fermée.

- On mange, viens.

Mon cœur bondit dans ma poitrine.

C'est exactement le moment que je redoutais le plus.

Je finis par hocher la tête derrière cette porte comme s'il pouvait me voir et attends qu'il descende les escaliers pour que je puisse le rejoindre une fois que je me serais répété une centaine de fois dans mon crâne, comment je dois agir pour partir le plus rapidement possible de table.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant