Chapitre 22 : Le musée, double face.

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ADAM




Ses cheveux tombent en cascade sur son dos.

Elle a lissé ses grosses boucles, elle n'aurait pas dû.

Comme je le pensais, la robe se marie parfaitement avec ses courbes.

Je sais qu'elle aimerait qu'on lui dise qu'elle est ravissante, mais je ne suis pas celui qui lui dira.

Pour moi, elle est comme toutes les autres.

Inutile.

Dans ce froid glacial, je laisse mes yeux se perdre une dernière fois dans le ciel.

Un ciel sans étoile.

Un ciel sans mon étoile.

Un ciel sans Alma.

Mon regard se dépose une nouvelle fois sur la rousse et ses yeux sont à elle aussi envoûtés par cette nuit.

Plus je la regarde plus j'ai l'impression qu'elle semble attristée et sa bouche qui se pousse en avant l'affirme bien.

C'est comme un tic chez elle.

Sans savoir pourquoi, tout mon être commence à bouillir.

Elle a le don de m'énerver même en ne faisant rien.

C'est une casse-couille ambulante, mais parfois elle s'avère être divertissante.

- Viens.

Elle marche dans mes pas à la suite de mon ordre.

Le bruit que font ses talons contre ce sol est particulièrement désagréable et agaçant.

Quand je me retourne, je vois que la rousse et à la limite du marathon alors, j'essaye de ralentir pour lui laisser le temps de récupérer.

Quelques minutes après, nous nous retrouvons au milieu d'une file, attendant notre tour pour pouvoir enter à l'intérieur du musée.

Avoir installée une enchère illégale dans un endroit aussi accessible reste pour moi très irresponsable. Mais dans tous les cas, le « mal » domine toujours lorsqu'on a assez d'argent pour s'en sortir et en tirer avantage.

Nous entrons enfin à l'intérieur après une durée interminable d'attente. La file était longue et bruyante à tel point que mon crâne est en surchauffe.

Malgré ce désagrément, nous pénétrons dans l'un des plus beaux musés que j'ai eu la chance de voir. La structure de l'endroit est moderne et chaleureuse. Toutes ses couleurs claires, me donnent le tournis et m'éblouie la vue.

Du coin de l'œil, j'aperçois Teresa, toujours émerveillée par l'endroit.

Mes yeux se perdent sur ses lèvres légèrement ouvertes puis, sur son visage tirait par l'admiration.

Sa tête bouge dans tous les sens et j'aimerais qu'elle arrête, car, à chaque fois qu'elle fait ça elle attise un peu plus ma curiosité envers elle.

Nous suivons le troupeau devant nous qui nous font, nous engouffrer dans l'un des longs couloirs aux murs d'un blanc neige parfaitement propre.















De chaque côté, les tableaux peints par les plus grands hommes sont accrochés comme des trophées et des dizaines de personnes les admires.

Plus on s'avance plus l'endroit devient vide jusqu'à arriver devant un ascenseur qui emmène à une seule destination. Le sommet, en autre, l'étage interdit. L'étage bannit.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant