chapitre 35 : Entraînement particulier.

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TERESA


Je sens tout mon corps se crisper lorsque les couvertures qui m'entouraient me quittent avec une rapidité à m'en arracher la peau.

Je grogne et me resserre sur moi-même essayant de lutter au manque que me procure cette situation dérangeante, mais, alors que je pensais que la chose allait s'arrêter là, ce que je devine être un seau d'eau entier et totalement glacé se renverse sur moi et la totalité du lit me faisant me lever en sursaut et totalement trempée.

Je me retourne et me retrouve face à un homme à la carrure dominante et surtout mystérieuse.

Ses cheveux sombres lui tombent parfaitement sur le front et sa mâchoire carrée me rend fiévreuse. Les veines de son avant-bras ressortent dangereusement et je ne peux m'attarder que sur ses manches retroussés au niveau de ses coudes.

Sa chemise en soie noire légèrement ouverte grâce à trois boutons non boutonnés, me laisse découvrir le commencement de ses tatouages.

Son jean noir large au niveau de ses jambes complète parfaitement sa tenue et enfin, malgré le peu d'éclairage qu'il y a dans la pièce, j'arrive à distinguer ALMA, sur sa gorge.

- Adam. Chuchotais-je surprise de voir l'homme dans ma chambre.

- Je n'arrête pas de hurler ton nom depuis dix minutes Teresa. Lance-t-il, la voix tendue. Tu as quelques minutes pour enfiler un bas et un haut présentable et on bouge.

Je passe une main dans mes boucles totalement trempées avant de virevolter vers l'horloge suspendue au-dessus de la porte.

- Il est 1 h 08 ! Dis-je tremblante de froid et de haine.

- On a déjà assez perdu de temps sur ton entraînement et ma mission. Alors bouge ton corps vite et je te promets que si en revenant ici, tu n'es toujours pas prête, tu partiras comme tu es.

- Hein ? Chuchotais-je les sourcils froncés et totalement paumés.

Adam s'approche vivement de moi et toute son odeur enflamme mes narines.

Cet homme sent divinement bon.

- Je veux dire que si je rentre ici dans exactement, il regarde sa montre, cinq minutes et 45 secondes, tu partiras comme tu es. Prête ou pas prête, je m'en brise une couille compris ? Si tu dois partir en petite culotte, tu partiras en petite culotte.

Après ces mots, Adam quitte la pièce dans un silence de plomb.

Il me reste maintenant, cinq minutes et quelques pauvres secondes pour me préparer.

Malgré la fatigue qui veut à tout prix me maintenir dans le lit, je m'avance d'un pas rapide grognante et vais vers l'armoire, tout en allumant la lumière au passage.

À la façon dont le mercenaire était bien vêtu, je comprends qu'on se rend à un endroit qui sera très fréquenté et je ne peux pas y aller habillée comme une clocharde.

Alors, je me saisis d'une combinaison simple mais chic.

Entièrement de couleur sombre, serré au niveau de la taille avec des bretelles fines, un dos nu et le devant de la combi en V.

Comme Adam, mon habit possède une largeur au niveau de la partie basse rendant une silhouette que ce soir, j'aime regarder et en particulier, au niveau de mes hanches qui dans cette tenue sont parfaitement bien marquées.

Je me dirige ensuite vers ma boite à bijou ronde et velouté avant de choisir la parure fine à motif « goutte d'eau » que Matteo m'avait offerte dans le passé avec les boucles d'oreilles assorties.

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