chapitre 38 : Noir - Vert

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Lendemain du kidnapping de Teresa par Ignacio et de la mission d'Adam.








TERESA








- J'en ai vraiment marre de toi. TU COMPRENDS ? EST-CE QUE TU COMPRENDS ? Hurlais-je près du visage du mercenaire, assis sur le canapé un short de basketteur large et rouge comme seul vêtement visible sur son corps.

Ses veines sont tendues sur chaque centimètres de sa peau tatouée. Le blanc de ses yeux d'un rouge vif et ses pupilles dilatées, me laissent comprendre qu'il a sûrement touché à une substance qui n'est pas bénéfique à sa santé.

Ses pupilles ténébreuses me transpercent au plus profond de l'âme après une nouvelle dispute qui se rajoute déjà à cette grande pyramide qui ne fait que s'accroître dégradant ma santé physique comme mental.

Comme seule réponse, l'homme reprend une gorgée brûlante de son café aussi noir que son putain de cœur défectueux.

- J'AI DIT QUE JE VOULAIS PARLER À MON PERE. Lui criais-je si fort qu'un mal de crâne me rattrape en peu de temps. Je t'ai aussi demandé s'il avait répondu à mon message.

Le mercenaire ferme longuement les yeux épuisés par ma rage que je déverse sur lui depuis hier soir.

Après de longues secondes, il avale d'un seul trait son café et me crache à la figure :

- Tu me fais chier.

Nos corps sont proches et brûlants de haine l'un envers l'autre.

Il essaye de se lever mais mes mains se posent sur ses épaules et le poussent en arrière pour qu'il s'y rassoit.

Je me positionne une fois de plus devant lui le surpassant du fait que son corps et enfoncé dans ce canapé en cuir.

- Je ne vais pas te lâcher Adam. Pointais-je mon index devant ses yeux.

L'homme me fixe et laisse tomber sa tête en arrière avec un claquement de gorge signifiant son agacement.

Ses poings se serrent et se desserrent sur ses cuisses à plusieurs reprises.

- Tu as peur qu'il sache que j'ai failli finir chez Leonardo à cause de ta négligence ?

Ses yeux me fusillent et je ne détourne en aucun cas le regard, trop confiante.

- Est-ce que tu as peur Adam ?

Je chuchote cette question tout près de son oreille, pour être certaine qu'il puisse entendre tout le mépris que sa personne m'inspire.

Par ailleurs cette décision ne fait que me rapprocher de plus en plus à tel point que nos peaux se touchent et que son shampoing cassé à l'amende et à la mangue me transperce l'odorat.

Il sent divinement bon ce sorcier.

- Tu penses que j'ai peur ? Chuchote-t-il sur un ton neutre. Non. Crache-t-il avec évidence, mais je pourrais avoir peur de ce que je pourrais te faire si tu ne t'éloignes pas vite de moi. Affirme-t-il.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant