TERESA

Chapitre 20 : Intouchable et indifférent.

J'aime cette villa que je connais depuis maintenant trente bonnes minutes.

Les rideaux sont en soie blanche et touchent le sol en marbre de la même couleur. L'intérieur est chaleureux et plaisant et l'espace entre les différents meubles et accessoire est gigantesque.

- T'aimes les pâtes ?

Je redresse la tête quand Adam me coupe dans mon observation. Il tient dans sa main une assiette plutôt bien remplie. Vêtu uniquement d'un bas de pyjama.

Son torse... Ses bras... Ses tatouages... Je ne sais pas quoi regarder et je sens déjà mes joues chauffées.

C'est super gênant.

Je ne réponds pas, n'arrivant pas à en placer une. Il souffle en se retournant vers la cuisine pensant que mon silence est un refus par rapport à la nourriture. Mais alors que j'allais le retenir pour mon estomac qui ne demandait qu'à être rassasié, mes yeux se perdent sur son dos nue.

Il n'y a que des tatouages. Et à chaque centimètre de peau, des papillons sont dessinait. Il n'y a presque que ça. Certains sont complétement dessinés à l'encre noire, d'autre à moitié. Il y en a emprisonné tandis que d'autres libre. Mais beaucoup sont blessés, soit il manque une aile sois elle est déchirée.

- J'ai...

Il pivote vers moi en arquant d'un sourcil.

Je regarde l'assiette fumante. L'odeur faisait gargouiller mon ventre vide.

- Tu as ? Dit-il en plissant d'un œil.

- Faim.

Il fait glisser une main sur son torse bien tracé et sans le vouloir, mes yeux suivent son mouvement lent s'éternisant sur sa peau. Il finit par claquer des doigts me faisant immédiatement me concentrer sur l'assiette qu'il tient toujours. Son sourire narquois a le don de tant m'énervait.

Il s'approche et pose l'assiette devant moi, puis prend place sur le canapé blanc en face. Son bras s'étend sur l'appuie-tête et ses jambes sont légèrement écartées.

Je récupère la fourchette et la plante dans les pattes en coquillettes. Mes préférées. Le fromage est bien fondu me donnant l'eau à la bouche.

Je goûte une première fois et je me retiens de recracher tout le contenu de ma bouche sur son sol.

- Je n'ai pas dosé sur le sel. Me dit Adam en récupérant la bière devant lui, un sourire provoquant sur le visage.

Je ne dis rien ne préférant pas entrer dans sa provocation. À la place, je pousse l'assiette remplie de sel et laisse à mon tour, ma tête tomber en arrière.

Je sens la place à côté de la mienne s'enfoncer petit à petit quelques minutes après.

Il s'était assis à mes côtés.

- Pourquoi tu te brûles ?

Je reste bloquer face à sa question, ne mis attendant pas. Cette discussion me rappelait des souvenirs que j'aurais aimé ne plus jamais avoir à m'en rappeler, mais, comme tous les autres, il fait que me hanter.

- Je ne me brûle pas. Mentais-je en fermant les yeux.

Ils restent fermés même pas une seconde que je les réouvre immédiatement lorsque se dessine les trait de mon agresseur.

Mon agresseur...

- Hm.

Je pivote légèrement, la tête vers lui.

Son profil est parfait. Je me demande comment aurai réagi Andrea si elle était à ma place. Elle l'aurait déjà sûrement chevauchée. Elle avait ce truc avec les mecs. Elle arrivait à avoir qui elle voulait et quand elle le voulait. À côté d'elle, je faisais tache.