Chapitre 32 : Le loup blanc

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LEONARDO




- Tío Leonardo.

À l'entente de ce surnom, mon corps, c'est légèrement retourné et les valises que je tenais dans mes deux mains ont été vivement déposé sur le sol en marbre blanc comme le reste de cette maison.

La grâce et la vitesse avec laquelle ma nièce descend les escaliers en demi-spirale me captivent quelques secondes.

Ses longs cheveux bruns volent légèrement à cause des mouvements qu'elle exerce et ses yeux bleus pétillants enveloppent mon cœur d'une douceur nouvelle. Son sourire sur ses joues rosées me prouve sa joie de me revoir et ses cris de bonheur eux me cloue au sol.

J'ai l'impression que le moment se déroule au ralenti tellement qu'il est spécial, tellement qu'elle est spéciale, car en elle, je vois encore les traits de mon défunt frère.

Mes bras s'ouvrent instinctivement et lorsque son corps percute l'un de mes genoux, je m'abaisse pour la soulever dans les airs. Mes bras se posent sous ses fesses et ses petits bras à elle, entourent mon cou avant de nicher sa tête dans le creux de celui-ci.

Quand je sens la chaleur de ses larmes, je ne peux retenir un petit rire.

- Qu'est-ce que je n'arrête pas de te répéter Elena ? Lui chuchotais-je.

C'est comme si entendre ma voix déclenche en elle un sentiment que seule une nièce peut ressentir envers son oncle le plus proche. Ma voix à le simple pouvoir de la rendre si fière de l'homme qu'elle appelle :

- Tío.

Je ris une nouvelle fois.

Elle porte l'une de ses robes que je lui ai offerte avant de partir.

Elle a opté cette fois-ci pour une robe colorée simple comme elle les aimes plus précisément, la jaune moutarde longue à fines brides et à volants. Elle porte avec celle-ci de tout petits talons de la même couleur et étonnamment, sur sa petite tête et déposée un diadème orné de cristal. Ses petites mains la remettent d'ailleurs en place avant de me montrer toutes ses dents dans un charment sourire.

- ¿Tu abuela te puso esto en la cabeza? Demandais-je en lui offrant une caresse rapide sur la joue. (C'est ta grand-mère qui t'a mis ça sur la tête ?)

- . Avoue-t-elle.

Elle rit comme moi avant de me chuchoter une main à côté de ses lèvres comme si je devais être le seul à l'entendre :

- Je ne voulais pas, mais je voulais faire plaisir à abuela.

Je lui souris avant de pincer l'une de ses joues à quoi elle réagit immédiatement en faisant de même.

- De toute façon, avec ou sans tu restes une vraie petite princesse.

Comme enchanteresse.

- Abuela dit que tu vas te marier avec une femme, je souris déjà en imaginant la suite. Je pensais que j'étais la seule dans ton cœur tío.

Je secoue la tête vivement avant de rire.

J'en oublie même que mes hommes sont tous installés dans cette villa nous regardant sans rien dire.

- Tu es la seule dans mon cœur Elena. Affirmais-je en regardant le visage de ma nièce s'éclaircir encore plus.

- Oh, vraiment ? Dois-je voir cela comme une trahison papa ?

Ma nièce, c'était simple, mais cette fois, les choses se complique encore plus. Si elle est contente de me voir, ce n'est pas la même chose pour ma progéniture.

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