chapitre 7 : La CIDM

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Pendant le trajet, Mendes m'a dit où nous allions-nous rendre.

Dans une ville voisine, fêter l'anniversaire de son paternel, chez lui.

D'après ce que j'ai compris, c'est une fête ou beaucoup de personne sont conviées, dû au statut important de son père dans la société.

Tout en chuchotant, je lui ai aussi demandé pourquoi avoir menti au sujet de ma robe et il m'a gentiment répondu que je le saurai à l'instant où je rentrerai dans la salle, un sourire peu rassurant sur le visage.

Sur cette longue route, la voiture avance à plus de 300 km/h alors que la vitesse autorisée est de 100 km/h, se qui prouve une fois de plus l'inconscience de cet homme.

La musique assez forte, la nuit étoilée et toutes les fenêtres de la voiture ouvertes, laisse une fraîcheur aérée la voiture et me donne un sentiment de bien-être.

C'est comme si j'étais libre et c'est tellement agréable même si, j'ai une légère inquiétude vis-à-vis de la vitesse qu'exerce le mercenaire sur l'accélérateur.

- Mais arrête, la blonde était beaucoup mieux que l'autre.

Mes oreilles se reconnectent et je suis effacée de mes pensées pour plonger dans la conversation des frères.

Ils sont clairement en train de débattre sur les performances de leurs partenaires.

Partenaires qu'ils partagent visiblement.

- J'avoue. Dis soudainement Adam.

Leurs rires se font entendre dans l'habitacle.

- Elle faisait un truc avec sa langue aussi... Crache Mendes.

Je me masse la nuque inconsciemment et la gêne qui grandit en moi chauffe mon visage pouvant faire comprendre que je suis tout sauf à l'aise.

- Pas que. Rajoute le conducteur.

- Elle est pas bien la petite, cambiar de tema. (Changeons de sujet)

Adam me jette un léger coup d'œil grâce au rétroviseur intérieur de la voiture.

Son regard sombre percute le mien avant que ses yeux se reposent sur la route.

Intérieurement, je remercie Andres d'avoir intervenu en comprenant qu'ils me mettaient mal à l'aise.

Au bout de quelques instants, leur conversation dérive vers un tout autre sujet.

La famille

Cela me fait penser que, moi aussi, je devrais prendre des nouvelles de la mienne d'ailleurs.

Et elle la première...

Mais va-t-elle décrocher ?

Elle n'a jamais décroché quand j'en ai eu besoin.























2 ans en arrière - Italie






TERESA






Pourquoi elle ne répond pas ? Elle doit me répondre.

J'ai besoin d'elle.

Il faut qu'elle réponde sinon...

Il m'aura.

- ARRÊTE DE COURIR MA JOLIE.

- LAISSE-MOI TRANQUILLE ! S'IL TE PLAÎT LAISSE MOI. Hurlais-je à m'en tuer la voix les larmes brouillant ma vison dans cette nuit pluvieuse.

TERESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant