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NOÉMIE KREMER janvier 2020
le soir même
A peine les portes du métro s'ouvrent que je pars en courant. Je monte les escaliers à une vitesse folle et arrive enfin devant le grand bâtiment blanc. J'y rentre sans perdre de temps et y vois Elie, il est dans le hall, sûrement pour m'attendre.
- Il est où? Je dis paniqué.
Elie - Du calme, il me prend dans ses bras, viens.
Je le suis dans un couloir presque vide, seulement quelques personnes assises sur des chaises et d'autres au distributeur. Il y a également quelques médecins qui passent. Le stress monte de plus en plus.
On se rapproche d'un endroit où plusieurs personnes sont assises. Je reconnais Ormaz, Adrien aussi et la grand mère de Mathieu. Elle me voit et se lève directement pour m'enlaçasser. Certes on s'est vu qu'une fois mais elle était très gentille et accueillante, je pense qu'elle m'apprécie et moi aussi.
- Il va bien? Il s'est passé quoi?
Mamie - On attend les résultats du médecin. Dit-elle alors qu'elle respire fortement du au stress.
Elie - Du calme mamie, asseyez-vous là.Il l'aide à s'assoir et à respirer calmement.
Je marche vers Ormaz qui fait les cent pas et le prend dans mes bras, je le sens trembler, il est très anxieux et je le vois. On se console mutuellement car moi aussi, je stresse beaucoup.
Ormaz - J'espère que ça va aller. Il se détache de mon corps.
- Il s'est passé quoi Orm? Explique moi. Je dis presque suppliante.
Il se place bien en face de moi et prend mes mains dans les siennes. Il plante son regard dans le miens et je peux y lire pleins d'inquiétude.
Ormaz - Il avait recommencé...
- Recommencer quoi?
Ormaz - Le trafique...
Mon visage change du tout au tout quand je comprends de quoi mon meilleur ami parle. J'avais réussi a faire arrêter tout ça à Mathieu et à Ormaz au passage. Je ne leurs avais pas interdit de consommé de la drogue parce que c'était juste pour le fun et, moi même j'en prenais parfois quand j'étais avec eux mais je les avais supplier d'arrêter d'en vendre. Je savais que c'était dangereux et Mathieu était souvent bien amoché à cause de ça. Il m'avait promis, avec Ormaz, qu'ils avaient arrêté.
