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MATHIEU PRUSKI février 2020
1 semaine plus tard
Une semaine, ça fait déjà une semaine qu'on est ensemble sans que personne ne le sache. Franchement, je me sens hyper bien, j'pensais pas dire ça un jour mais j'kiffe être en couple. C'est agréable de pouvoir l'embrasser et la voir quand je veux, et puis je peux l'appeler ma meuf, ma copine...seulement devant elle mais c'est déjà ça.
Actuellement, je suis en voiture, pilon au bec et Gazo à fond dans la voiture. J'dois aller chercher Noémie au travail, aujourd'hui elle fini a 16h ce qui est très arrangeant. J'ai dû dire aux mecs que je devais voir ma daronne pour pouvoir aller voir ma blonde. Je me gare devant l'immeuble de son entreprise et l'attends sagement.
Tiens, tiens, je la vois arriver, je la vois râler de loin ce qui me fait bien rire. Elle crie sur un chauffeur qui l'a pas laissé traverser avant de me rejoindre en ronchonnant.
- Putain qu'est-ce qu'il me soule lui! Toujours on me fa- Je la coupe en l'embrassant.
Mathieu - Bonjour miss.
- Désolé, salut bébé, ça va? Putain je kiffe quand elle m'appelle comme ça.
J'aimerais faire pareil mais j'ai un blocage, j'arrive pas à l'appeler avec des surnoms de couple. Le miss lui va bien je trouve.
- Tranquille et toi?
Noémie - Ouai! J'suis crevé, un client m'a soûlé parce que ça véranda était trop petite de 5 cm.
- Mais on s'en fous d'sa véranda, maintenant que t'es avec moi. Elle sourit avant de me smack et de se repositionner sur son siège. Ça dérange si on passe voir Yvick?
Noémie - Nan du tout, ça fait super longtemps que je l'ai pas vue! Elle est toute contente.
J'avais oublié que elle et lui c'était la grande amitié, pas de là à dépasser celle avec Ormaz mais on est pas loin.
Je démarre à toute vitesse et Noémie me regarde mal, je sais qu'elle déteste quand je fais des gros coup d'accélérations mais moi, ça me fait plus rire qu'autre chose.
Noémie - Arrête, sinon je vais vomir dans ta bagniole. Bagniole? C'est comme ça qu'elle parle de mon bébé?
J'arrête de suite, ne voulant pas abîmer mon bijoux, c'est à dire ma voiture.
On arrive devant l'immeuble d'Yvick et on l'attend tout en discutant. C'est fou, je m'ennuie jamais avec elle, toujours un truc à dire. On toque à mon carreau alors que je suis tourné vers Noémie, elle, elle glousse en voyant qui a toquer à la fenêtre. Je me retourne et vois Yvick faire des têtes chelous, je comprends mieux...des vrais gamins ceux là. Je baisse la vitre.
