Dangerously attractive [TOME 2]

~Chapitre 9~

Un ciel dégagé et clair. Des arbres robustes, aux feuilles un peu abîmées et amochées par de nombreuses taches brunes. Une odeur délicieuse découlait du restaurant à quelque pas de moi. Les passants et les véhicules roulants envahissaient les rues créant une forte cacophonie métropolitaine.

Lincoln. Cette ville, dans l'état d'Illinois, sait se faire silencieuse mais aussi très bruyante surtout quand le temps le lui permet.

Après mon dernier jour de cour, le samedi arriva et ma deuxième tête-à-tête avec Evan pour la mission n'allait pas tarder à débuter également. Actuellement en après-midi, à la suite de deux malheureuses heures en taxi, j'étais devant l'hôtel où séjournait le mafieux.

Hampton Inn. C'est le nom de l'hôtel en question affiché de façon assez imposante sur le long mur de devanture.

Le lieu qui semblait d'après quelques sources avoir été rénové, semblait désormais très élégant et somptueux. Des murs peintes en blanc puis d'autre était déjà en pierres. Des fenêtres noires et des lumières assez éclatantes remplissaient les parois, ne le rendant pas pauvre et vide. Des plantations étaient placées astucieusement autour de l'hôtel, donnant une touche de fraîcheur à la décoration extérieure.

Après avoir admirer cette belle entrée qui repoussait les plus pauvres, je monte les escaliers et pousse la porte de l'hôtel pour atteindre le hall de ce bâtiment. À l'intérieur de l'hôtel, l'extérieur n'était pas une couverture, l'aspect interne de l'hôtellerie était d'une luxure à m'en percer les yeux.

Me ressaisissant, je serrais la corde de mon sac à main sous une petite pression et me dirigeais vers l'accueil. À l'emplacement, j'aperçus une femme, des cheveux châtains, plaqués par un gel lui permettant d'attraper un chignons bas, des yeux marrons froncés et vêtus d'un uniforme d'hôtelière. Elle me remarqua aussitôt je ne l'ai vu, et m'adressa un sourire assez faux mais qui pourrait sembler accueillant.

— Bonjour, bienvenue à l'hôtel Hampton Inn, souhaitez-vous avoir une chambre?

— Bonjour, non. À vrai dire je souhaiterais connaître un numéro de porte. Je dois rendre visite à quelqu'un. Me justifiais-je au cas où.

— D'accord, quel est le nom et le prénom du client qui séjourne ici?

— Evan Skinner.

La dame en face de moi semblait un peu surprise, se paralysant devant moi pendant quelques secondes avant d'effacer son sourire.

— Je vois, je vais appeler la chambre pour obtenir la confirmation, pouvez-vous me dire les votre?

— Bien sûr, Mary Weaver.

— Merci, veuillez patienter un instant.

Toutes les informations en main, la femme tapa le numéro de chambre d'Evan avant de porter le téléphone à son oreille. À la suite d'un petit temps d'attente, ma visite fut confirmée par le propriétaire de la chambre et l'hôtelière me l'indiqua un sourire aux lèvres malgré son regard froid.

Mon autorisation dans la poche, le numéro d'étage et de chambre avec moi, je pris l'ascenseur et montais jusqu'au niveau sept. Deux à trois minutes plus tard, je suis devant la porte du mafieux. Je n'avais pas relâché ma force sur la corde de mon sac, et avant de toquer je pris une grande bouchée d'air me préparant à une rencontre certainement pire que celle du café. Prête au bout d'un certain moment, j'indiquais doucement ma présence devant la porte fermée.

Je n'eus pas attendre trente ans que la porte s'ouvrît laissant apparaître devant moi Evan. Ses cheveux n'étaient pas attachés, en faite il s'apprêtait sûrement à le faire d'où la présence de l'élastique entre ses lèvres. Dans l'immédiat, par une crainte donc je n'avais pas la source, je détourne mon attention de lui et regarde sa... suite derrière son épaule.