~Chapitre 34~

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— Après deux heures de film, c'est enfin fini!

Je me ramollissais contre le siège passager en cuir de la voiture, alors que nous venions tout juste d'y entrer après avoir quitté le cinéma. Je fermais les yeux et soufflais un bon coup en laissant échapper mes mots dans un murmure plus ou moins audible.

Je peux enfin respirer tranquillement sans paniquer dans tous les sens.

— Actuellement je ne sens plus ma main.

La remarque d'Evan assit au siège de conducteur, fit légèrement grimper la gêne que j'avais réussi à faire descendre jusqu'à maintenant.

— C'est toi qui m'a dit que je pouvais serrer ta main si j'avais peur, maintenant arrête de m'embêter avec ça.

Un sourire s'afficha sur son visage avant qu'il ne me réponde.

— Tu n'étais pas censée ne pas avoir peur des films d'horreur?

J'ouvrais doucement les paupières, et fusillais l'individu à mes côtés. Mon attention particulièrement sombre, me vaut de sa part une expression facétieuse, et je rétorquais pour changer de sujet:

— Il est déjà dix-sept heures, remarquais-je en regardant l'heure sur le menu de l'écran que possédait la voiture. Tu nous réserves autres choses?

— Ouais pas mal même.

— Pas d'information en plus?

La réponse d'Evan était courte, et c'est ce qui me fit légèrement froncer les sourcils alors qu'une pointe de curiosité germait en moi. J'attendais une réponse un peu plus développée alors que le mafieu mettait la voiture en contact.

— Là où on se rend, devrait plus te plaire que ce film. Me répond t-il simplement.

Je l'espère... mais vraiment!

Tandis qu'Evan nous dirigeait vers l'endroit qui signait la continuité de ce rendez-vous, je me forçais à ne pas dire ma pensée à voix haute pour répondre d'un ton détaché:

Si tu le dis... mais tu sais, le film m'a plus.

— J'en doute pas, surtout quand on te voit sursauter à chaque scène. Ça montre à merveille tes goûts pour les films d'horreur.

— Tu te fous de moi ou je rêve?

— Là où on se rend n'est pas très loin.

Il esquiva ma question et tourna la tête du côté opposé où mon regard ne pouvait pas voir son visage. Il se fout vraiment de gueule depuis cette histoire de film.

La bouche légèrement ouverte par cette situation, finalement sans surprise en connaissant Evan, je posais mon regard sur l'extérieur et lui balançais d'un ton rancunier:

— Je te retiens, tu me le payeras.

Sous cette déclaration de ma part, le trajet a ensuite commencé rapidement. Je maudissais Evan dans ma tête pendant tout ce temps, tandis que lui devait certainement continuer à se moquer de moi dans la sienne.

Comme dit plus tôt, la route quant à elle, vers notre future destination, n'a effectivement pas été très longue, peut-être qu'une quinzaine de minutes avant que nous ne nous garions sur un parking.

Evan et moi sortions de la voiture accueillit par un temps relativement sombre. Un croissant de lune se dessinait même, et quelques étoiles illuminaient le tapis spatial tandis que le mafieu-mannequin et moi nous rapprochions d'un bâtiment aussi imposant que celui du cinéma.

Nous entrons dans le lieu à la lumière vive voir un peu agressive jusqu'à l'extérieur et l'excitation monta en flèche en moi lorsque je me rendis dans quel type d'endroit nous étions.

Dangerously attractive [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant