~Chapitre 27~

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J'ai été bête.

Chaque jour que je passe, ne se déroule jamais tranquillement. Il y a toujours un facteur qui vient troubler l'équilibre et le peu de positif qui peut parfois m'être accordé, et j'ai la forte impression que ce fait a empiré depuis que j'ai croisé cet homme. Dès que quelque chose qui semble changer ma vie apparaît, il est toujours à l'affût pour tout foutre en l'air.

Il faisait sombre là où j'étais assise et seule la faible lumière provenant de mon ordinateur, éclairait la pièce laissant à l'imagination le pouvoir de s'immiscer dans ce cadre. Il était à l'autre bout du fil, sa seule salutation me donnait déjà une image de la tête qu'il devait avoir. Un sourire à la fois méprisant et sournois accompagné d'une attention indifférente à toute douleur qu'il peut faire ressentir aux autres.

Le vieux manipulateur et mauvais originel.

Je n'aime pas cet homme, j'ai été trompé par sa toute première façade et ça, je le regrette à en mourir désormais.

Alors, comment vas-tu? Toujours complètement perdue? Me demanda t-il d'un ton sarcastique.

Et ça recommence...

— J'aimerais que vous arrêtiez de me traiter de cette manière, l'arrêtais-je nette avant de poursuivre de manière plus froide. Et je pense que mon état vous a déjà été parvenu par Evan ou les autres, alors évitez les questions inutiles comme si nous étions proches. Je ne vous connais pas.

Un silence se forma à la suite de la franchise de mes phrases, je ne le supporte plus et franchement tout ce que j'ai affirmé est vrai. Je me devais de le lui dire et surtout de lui rappeler.

À part être le maître-chanteur qui profitait de mes faiblesses et qui m'usait quand le besoin était là, Christian Parks n'a jamais rien été pour moi.

— Je vois que tu vas beaucoup mieux. La dernière fois qu'on sait rencontré, tu n'arrêtais pas de murmurer les mêmes mots sans arrêt.

Il me narguait et je serrais mes mains en un poings, sous un début de contrariété.

— Si vous aviez ne serait-ce qu'un peu d'empathie, vous comprendrez pourquoi. Mais changeons de sujet. Soufflais-je avec ressentiment. Pourquoi m'appelez-vous si tard?

— Je me suis simplement rendu compte qu'il était maintenant temps que je prenne des nouvelles des deux acteurs qui occupent une mission amusante à des kilomètres de Los Angeles.

Une mission amusante ?

On ne voit pas les choses de la même manière, je ne trouve en aucun cas cette opération divertissante. Elle m'épuise physiquement et surtout psychologiquement et cela m'est agaçant... Horriblement agaçant.

S'apercevant que je ne répondais pas, le directeur et patron renchérit d'une voix assez amusée:

— Qu'est-ce qu'il y a? Qui a t-il de mal à appeler deux de mes recrues favorites?

— Vous voulez plutôt dire, pions préférés.

J'avais du mal à le dissimuler sous mon rire sarcastique mais maintenant la colère commençait à bouillir en moi.

— Que veux-tu dire par pions?

Et le voilà à agir comme s'il ne savait vraiment pas...

— Ne faites pas semblant M.Parks, vous savez vous-même très bien que vous nous utilisez comme des objets à jeter une fois trop usés. J'ai été abandonné à moitié morte sans savoir votre réel plan, et en ce qui concerne Evan, vous le faites travailler comme un fou. Prononçais-je d'un ton agacé avant de continuer de façon sans le vouloir un semblant affligé. Vous ne savez même pas qu'il a des problèmes de sommeil, et le faire travailler nuit et jour ne l'aidera pas à se reposer.

Dangerously attractive [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant